Dragon Ball Super : j’en ai marre de me faire spoiler par ma propre série

Le week-end a été tumultueux pour les fans de Dragon Ball et personne n’a été épargné. Le samedi, quelques heures avant la sortie de l’épisode 128, Akira Toryama dévoilait, tout heureux, la forme finale de l’Ultra Instinct de Gokû. Merci beaucoup. Alors que l’on se demandait gentiment, et peut-être même naïvement, quelle serait l’issue du Tournoi, nous avons donc notre réponse. Gokû retrouvera sa forme Ultra Instinct et franchira un nouveau pallier pour devenir ce Super Saiyan blanc. Voici donc la quasi-totalité de la communauté DBS qui se fait savamment spoiler la fin du tournoi, sans n’avoir rien demandé à personne. Car même si vous avez, à la rigueur, pu passer à côté de la nouvelle forme et de son design, vous avez tout de même du voir ces fameux articles : "La forme Ultra Instinct de Gokû maîtrisé dévoilée". Et cela suffit à vous spoiler la fin de la série. Doit-on en vouloir aux médias de reprendre des informations si juteuses ? Non. Plutôt à ceux qui sont derrière la saga d’être incapables de garder un secret pour promouvoir au mieux leurs épisodes.

10 minutes inutiles

Plus tôt dans la semaine, comme beaucoup, vous avez pu vous faire spoiler la sortie de Vegeta. Là encore, on s’en doute, mais on n'a franchement pas besoin de le savoir. Ces previews d’avant épisode deviennent d’ailleurs insupportables et ne cessent de teaser 75% du résultat final. Et si jamais vous avez pu passer à côté de ça, le nom de l’épisode vous brise le suspens en un instant : "Une noble fierté jusqu’à la fin, Vegeta tombe". En fait, pour résumé, après avoir visionné un épisode, il faut vous déconnecter complètement de DBS jusqu’à l’épisode d’après, environ à la 4ème minute.

Le pire, c’est que l’épisode est bien en soit. La sortie de Vegeta est bien amenée, les textes sont très bien travaillés et offrent une véritable mosaïque de ce à quoi doit ressembler un épisode de DBS. Mais le tout est trop inégal, trop prévisible. On appréciera tout de même quelques petits détails agréables, à l’image de l’ultime ki de Vegeta adressé à San Gokû qui lui permet de se relever. Un geste fier qui, venant du Prince des Saiyans, a toujours une consonance particulière.

Beaucoup de bruit pour… ?

Selon moi, néanmoins, deux choses commencent à peser sur la fin du tournoi. La première : l’inexplicable absence de Freeza qui me fait terriblement peur. Si l’antagoniste n’a toujours pas été évincé de l’arène c’est que les scénaristes ont une idée derrière la tête. Et sincèrement, cette idée ne peut être que mauvaise, compte tenu de ce qui se déroule actuellement. En fait, on a entre nos mains la quasi-intégralité des pièces manquantes pour les trois ultimes épisodes. Gokû en Ultra Instinct, une nouvelle forme, un Jiren sur le déclin, mais… Freeza dans tout ça ? S’il vous plaît, pas de time-out, je vous en supplie.

Enfin dernier point noir purement subjectif : le changement de visage relativement paradoxal de Jiren. Depuis le discours du Dieu de la destruction de l’univers 11, Jiren est décomplexé. Et même beaucoup trop. D’un méchant mystérieux, muet, et charismatique, il sombre peu à peu dans le cliché arrogant, beau parleur et absorbé par la force qui fabrique, en théorie, un antagoniste de la saga. A voir au prochain épisode face à Gokû intensément plus puissant.