Un film d'horreur produit par Steven Spielberg fait un carton aux Etats-Unis !
Malgré le contexte sanitaire difficile, un film d'horreur produit par Steven Spielberg connait un succès surprenant Outre-Atlantique.
Un film d'horreur ambitieux
Malgré la pandémie de coronavirus qui pousse les pays du monde à se reconfiner, un film d'horreur a su faire son petit bonhomme de chemin, et s'imposer n°1 au box-office aux Etats-Unis, le week-end de Halloween. Son nom : Come Play.
Réalisé par Jacob Chase, dont c'est le premier long-métrage, Come Play raconte l'histoire d'un jeune garçon solitaire, Oliver, diagnostiqué autiste, et qui passe son temps sur les écrans. Mais lorsqu'un monstre terrifiant, appelé Larry, essaye de rentrer dans notre monde en utilisant les écrans d'Oliver, ses parents vont devoir se battre afin de sauver leur fils de ce monstre terrifiant.
Avec un budget de 9 millions de dollars, le film en a déjà rapporté 5.9 millions, en un peu moins de dix jours. A ce rythme-là, le film risque fort de se rembourser rapidement. Comment expliquer le succès du film ? Tout d'abord, Come Play est un film d'horreur produit par Amblin, la légendaire boite de production de Steven Spielberg. Si la boite de Spielberg est bien connu des cinéphiles pour sa capacité à produire des blockbusters audacieux et familiaux (la saga Jurassic Park, les Indiana Jones, Les Goonies, Men in Black), c'est la première fois que le studio se heurte aussi frontalement au cinéma d'horreur. Même si Amblin et Spielberg s'étaient déjà confronté au genre horrifique avec Les Gremlins, qui emprunte au cinéma jeunesse pour en détourner les codes et en faire un objet hybride qui a traumatisé plusieurs générations d'enfant.
Par ailleurs, on peut imaginer que derrière ce scénario digne d'une série B, beaucoup de spectateurs ont pu y saisir une métaphore riche de sens. Si bien évidemment il est question de notre rapport aux écrans, le film traite avant tout du monstre de la solitude qui guette les enfants autistes qui, incapables de communiquer, sont contraints de se réfugier dans le virtuel. A noter par ailleurs qu'Oliver, le jeune garçon, ne communique pas à l'oral. Cette particularité, utilisée à bon escient, peut vraiment servir une mécanique horrifique. En tout cas, il est possible que Come Play vienne apporter la confirmation de ce que nous expliquions dans un dossier récent : le cinéma d'horreur est jamais aussi passionnant que lorsqu'il permet de tisser des métaphores qui ont du sens, qui trouvent un écho dans nos quotidiens.
Est-ce que Spielberg vas présenter ses excuses?
Pour un film à petit budget (peu ou prou l'équivalent du dernier Dupontel), qui n'a pas bénéficié d'un grand matraquage promotionnel, et compte tenu du contexte sanitaire actuel, qui fait qu'une grande partie des salles de cinéma sont fermées aux Etats-Unis, qu'en dix jours, il parvienne à rembourser plus de 60% de son budget, on peut effectivement se permettre de parler d'un gros succès.
Cordialement,
Gaetan de l'équipe d'Hitek.
52% chez Rotten Tomates
58% chez Metacritic
5,8/10 chez IMDb
Encore un titre putaclic comme Hitek sait si bien les faire.
C'est expliquer plus haut d'ailleurs.
Ca rend pas plus intelligent de cracher sur Hitek en sortant "putaclick" a tout vas, hein...
Ca leur arrive. Souvent même. Mais la c'est pas le cas.