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Un film d'horreur produit par Steven Spielberg fait un carton aux Etats-Unis !

De Gaetan Desrois - Posté le 8 novembre 2020 à 20h20 dans Cinéma

Malgré le contexte sanitaire difficile, un film d'horreur produit par Steven Spielberg connait un succès surprenant Outre-Atlantique. 

Un film d'horreur ambitieux

Malgré la pandémie de coronavirus qui pousse les pays du monde à se reconfiner, un film d'horreur a su faire son petit bonhomme de chemin, et s'imposer n°1 au box-office aux Etats-Unis, le week-end de Halloween. Son nom : Come Play

Réalisé par Jacob Chase, dont c'est le premier long-métrage, Come Play raconte l'histoire d'un jeune garçon solitaire, Oliver, diagnostiqué autiste, et qui passe son temps sur les écrans. Mais lorsqu'un monstre terrifiant, appelé Larry, essaye de rentrer dans notre monde en utilisant les écrans d'Oliver, ses parents vont devoir se battre afin de sauver leur fils de ce monstre terrifiant. 

Avec un budget de 9 millions de dollars, le film en a déjà rapporté 5.9 millions, en un peu moins de dix jours. A ce rythme-là, le film risque fort de se rembourser rapidement. Comment expliquer le succès du film ? Tout d'abord, Come Play est un film d'horreur produit par Amblin, la légendaire boite de production de Steven Spielberg. Si la boite de Spielberg est bien connu des cinéphiles pour sa capacité à produire des blockbusters audacieux et familiaux (la saga Jurassic Park, les Indiana JonesLes GooniesMen in Black), c'est la première fois que le studio se heurte aussi frontalement au cinéma d'horreur. Même si Amblin et Spielberg s'étaient déjà confronté au genre horrifique avec Les Gremlins, qui emprunte au cinéma jeunesse pour en détourner les codes et en faire un objet hybride qui a traumatisé plusieurs générations d'enfant. 

Par ailleurs, on peut imaginer que derrière ce scénario digne d'une série B, beaucoup de spectateurs ont pu y saisir une métaphore riche de sens. Si bien évidemment il est question de notre rapport aux écrans, le film traite avant tout du monstre de la solitude qui guette les enfants autistes qui, incapables de communiquer, sont contraints de se réfugier dans le virtuel. A noter par ailleurs qu'Oliver, le jeune garçon, ne communique pas à l'oral. Cette particularité, utilisée à bon escient, peut vraiment servir une mécanique horrifique. En tout cas, il est possible que Come Play vienne apporter la confirmation de ce que nous expliquions dans un dossier récent : le cinéma d'horreur est jamais aussi passionnant que lorsqu'il permet de tisser des métaphores qui ont du sens, qui trouvent un écho dans nos quotidiens

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Mots-Clés : steven spielberghorreurCinemabox-office

Salut, c'est Gaëtan. Diplômé d'un Master en Langues Modernes, je suis un grand passionné de Culture Pop. J'ai une affection toute particulière pour la culture des années 80/90. Grand lecteur, je suis aussi cinéphage et sérivore (un régime alimentaire des plus équilibrés !). Passionné par le Moyen-Âge, je suis un grand fan de Fantasy. Sinon, j'adore le cinéma coréen, la littérature japonaise, les séries et les comics britanniques. Ah, j'oubliais : pour savoir s'il y a du vent, faut mettre son doigt dans le cul du coq.

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Commentaires (8)

Par Old Yoda, il y a 3 ans :

Ah pas mal effectivement... Je trouve que le pitch aurait pu être écrit par Stephen King !

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Par Grunge, il y a 3 ans :

Du coup, le syndicat des grands maigres vas twitter bientôt pour dire que le film heurte leur sensibilité aussi?
Est-ce que Spielberg vas présenter ses excuses?

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Par Mr. Jack, il y a 3 ans via l'application Hitek (en réponse à Grunge):

Tu m'a tué t'es un génie xD

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Par Supernaz, il y a 3 ans :

5.9 millions de dollars de recettes en 10 jours c'est vraiment peux, je sais pas si on peut appeler ça un carton.

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Par Hitek, il y a 3 ans (en réponse à Supernaz):

Bonjour,

Pour un film à petit budget (peu ou prou l'équivalent du dernier Dupontel), qui n'a pas bénéficié d'un grand matraquage promotionnel, et compte tenu du contexte sanitaire actuel, qui fait qu'une grande partie des salles de cinéma sont fermées aux Etats-Unis, qu'en dix jours, il parvienne à rembourser plus de 60% de son budget, on peut effectivement se permettre de parler d'un gros succès.

Cordialement,

Gaetan de l'équipe d'Hitek.

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Par Supernaz, il y a 3 ans :

En plus les notes sont vraiment pas terribles :
52% chez Rotten Tomates
58% chez Metacritic
5,8/10 chez IMDb

Encore un titre putaclic comme Hitek sait si bien les faire.

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Par Grunge, il y a 3 ans (en réponse à Supernaz):

Sauf que la on est pas en train de dire que c'est le film du sciècle, hein, mais l'article est surle fait qu'il à sacrément bien marcher compte tenu du contexte et de sa promotion légère.
C'est expliquer plus haut d'ailleurs.

Ca rend pas plus intelligent de cracher sur Hitek en sortant "putaclick" a tout vas, hein...
Ca leur arrive. Souvent même. Mais la c'est pas le cas.

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Par Niv, il y a 3 ans (en réponse à Supernaz):

Nan mais c'est clair, déjà pas le nom du film dans le titre pour pousser au click avec un gros "fais un carton !" bien racoleur comme il faut ... alors que les entrées sont bof (c'est un succès pour les producteurs vu le budet du film ... mais c'est pas ça "faire un carton") ... et l'article est bien complaisant passant sous silence que c'est pas non plus un carton critique ... bref, c'est quoi l'info au final ? Un film à petit budget dont les retours sont très mitigés fais des entrées bof mais suffisamment convenables pour avoir des chances de rentrer dans ses frais ... Super intéressant ...

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