C'est la fin d'une ère, l'image de Godzilla va changer à tout jamais
Godzilla a la côte. Entre le succès surprise de l'excellent Minus One en 2023, le crossover avec Marvel ou encore l'arrivée d'un set LEGO, le monstre japonais s'affiche sur de nombreux supports... Et ce n'est rien comparé à ce qui attend les fans en 2031 ! On vous explique ci-dessous de quoi il s'agit.
Godzilla, un personnage fascinant
Après Godzilla X Kong : Le Nouvel Empire en 2024, le kaiju reviendra faire trembler le Monsterverse d'Universal en 2027 avec Godzilla X Kong 2, dont vous pouvez découvrir un premier teaser cosmique juste ici. Quant à Takashi Yamazaki, le réalisateur de Godzilla Minus One, il a expliqué être officiellement en train de plancher sur la suite, après avoir récolté les louanges de la critique et du public en 2023. Le lézard radioactif géant est également la vedette d'une collaboration entre la Tōhō et Marvel dans une série de crossovers épiques mettant en scène certains des super-héros les plus populaires de la Maison des Idées comme Superman ou les 4 Fantastiques. C'est indéniable, le Kaijū, créé par le producteur Tomoyuki Tanaka et le réalisateur Ishirō Honda pour la Tōhō en 1954, est toujours d'actualité en 2025. À 71 ans, le monstre japonais culte n'a pas pris une ride, et son agenda à partir de 2032 s'annonce même bien rempli...
Godzilla rejoint Winnie l'Ourson et Mickey Mouse
Régulièrement, de nouveaux personnages de la culture pop tombent dans le domaine public. De Winnie l'Ourson à Mickey Mouse, les figures emblématiques de la fiction deviennent libres de droit au bout d'un certain laps de temps. Bien que la période de protection des droits d'auteur pour les films soit actuellement de 70 ans après leur sortie, comme en France, l'ancienne loi japonaise sur les droits d'auteur, remplacée en 1971, fixait cette période à 38 ans après la mort du créateur. C'est pourquoi la police nippone a estimé que Godzilla, créé en 1954, tombera dans le domaine public en 2031, 38 ans après le décès de Ishirō Honda en 1993. Cette déclaration des autorités d'Osaka fait suite à l'arrestation d'un homme de 66 ans qui colorisait des copies du Godzilla de 1954 sans autorisation préalable. Selon le site Japan Times, en dépit du copyright toujours en vigueur de la Tōhō, il a vendu en novembre dernier des DVD du film piraté pour 2 980 yens, soit environ 17 euros, après l'avoir colorisé. Une méthode illégale -du moins, jusqu'en 2031...
Les fans de films d'horreur n'ont plus que quelques années à attendre pour s'emparer du monstre et le plonger dans des ambiances aussi grotesques que gores, comme cela a déjà été le cas pour l'adorable Winnie l'Ourson. Une fois tombé dans le domaine public, il sera possible aux fans du personnage de créer des oeuvres dérivées et/ou de le réinventer (bientôt un Godzilla cosmique ?), mais aussi et surtout de l'exploiter commercialement. Attention toutefois, c'est uniquement la première version du monstre, celle de 1954, qui est concernée : n'allez pas vous amusez à vendre des tee-shirts floqués avec le Godzilla de Minus One...