Une société américaine cherche à "ressusciter" des patients en état de mort cérébrale !
Ceci n'est pas une blague, une société américaine du nom de Bioquark a annoncé le prochain lancement d'un essai clinique dont l'objectif sera encore inédit ! En effet, le but sera de ramener à la vie des patients en état de mort cérébrale. Cela serait possible grâce à l'utilisation des cellules souches, selon leurs dires. Mais est-ce réellement possible, tant au niveau scientifique qu'au niveau éthique ?
Un miracle possible pour Bioquark
Bien que de nombreuses personnes (et le mot est faible) soient sceptiques quand à la possibilité de ramener à la vie des patients en état de mort cérébrale, la société américaine Bioquark ne pense pas la même chose, et ce miracle est bel et bien envisagé par la société. Cela fait plusieurs années maintenant que cette dernière tente de développer une technique qui permettrait de "ressusciter" un cerveau ne montrant plus aucune activité. Et pour eux, il suffirait "tout simplement" pour cela de relancer le cerveau comme on relance un cœur arrêté. Plus précisément et plus scientifiquement parlant, le projet nommé ReAnima se base sur l'injection dans la moelle épinière d'un cocktail de cellules souches issues du patient. Les chercheurs espèrent en effet parvenir à stimuler la production et l'activation de nouveaux neurones grâce à elles et leur pouvoir de différenciation.
Une récidive
Ce n'est pas la première fois qu'un tel essai clinique essaye de voir le jour. En effet, un autre essai de cette même société avait été annulé l'année dernière en Inde par les autorités sanitaires. Et pourtant, cette fois-ci, Bioquark affirme être sur le point de recevoir l'autorisation pour mener un premier essai clinique dans un pays d'Amérique latine d'ici la fin de l'année. Depuis sa révélation, le projet ReAnima soulève encore de nombreuses questions. Et d'ailleurs, tout n'est pas encore très clair. Déjà, on sait que la firme s'est spécialisée dans le développement de techniques visant à agir sur les organes et tissus afin d'inverser certaines maladies et permettre leur régénération en s'inspirant notamment des fonctions régénératrices des salamandres. Mais ça ne s'arrête pas là, car en voulant s'aventurer dans le chemin de l'inversion de l'état de mort cérébrale, il se pourrait bien que la société se soit en même temps aventurée sur un chemin beaucoup plus tortueux : tout d'abord, cette stratégie thérapeutique envisagée n'a même pas encore été testée chez l'animal. Mais cela soulève surtout une question directement liée à l'éthique. En effet, l'absence totale et irréversible d'activité dans le cerveau mène à la conclusion suivante : les personnes en état de mort cérébrale sont considérées comme décédées. Avec un tel miracle que permettrait cette expérience (dans le cas où elle fonctionnerait), est-il souhaitable pour le patient de sortir de la mort pour qu'il soit livré à un état où les chances de récupération fonctionnelle sont infimes ? Bref, tout un tas de questions auxquelles même les chercheurs de Bioquark n'ont pas de réponse. Et alors, est-ce que ces personnes deviendraient-elles par définition des morts-vivants ?
Sommes-nous dans les prémices d'une nouvelle ère ?
Eh bien déjà, contrairement à ce que l'on pensait il y a de ça quelques années maintenant, de nombreuses études ont démontré que le cerveau et la moelle épinière ne sont pas aussi irréparables qu'on l'entendait. Et puis d'ailleurs, la possibilité d'utiliser des cellules souches pour réparer des cerveaux endommagés, par exemple victimes d'un accident vasculaire cérébral (AVC), a ainsi déjà été envisagée et testée, ce qui nous fait réfléchir quant à l'idée développée par Bioquark. En revanche, attention à ne pas non plus crier victoire pour autant, puisqu'une grande différence existe entre réparer un cerveau endommagé et ranimer un cerveau mort. Dean Burnett, un neuroscientifique de l'Univeristé de Cardiff, a proposé son point de vue :
Si de nombreuses démonstrations ont suggéré que le cerveau humain et le système nerveux ne sont pas aussi fixes et irréparables qu'on ne pensait, l'idée que la mort cérébrale puisse être inversée facilement semble très fantaisiste
De toute évidence, contrecarrer la mort n'est pas encore possible et aucun des traitements envisagés par Bioquark n'a encore vu le jour sur des patients en état de mort cérébrale, ce qui n'aide pas à avoir des effets prometteurs sur le système nerveux. On attend donc avec impatience le jour où Bioquark parviendra à réussir son pari, bien que ce jour de résurrection d'un humain n'est pas encore prêt d'arriver...
Les grandes lignes du traitement
Le déroulement de ce traitement n'a pas changé. En effet, l'essai clinique va reprendre exactement le même protocole que celui de l'an dernier en Inde, à la différence que celui-là devrait bien avoir lieu jusqu'à la fin : aura donc lieu un "recrutement" de 20 patients âgés de 15 à 65 ans en état de mort cérébrale à la suite d'un traumatisme crânien. Deux fois par semaine, seraient introduites dans le cerveau de chacune de ces personnes des cellules souches issues de leurs propres cellules de graisse ou de sang. Chaque jour, des peptides spécialement développés dans les laboratoires de Bioquark (des éléments chimiques de la famille des protéines) seront ensuite également injectés dans la moelle épinière du patient. Enfin, aurait lieu une stimulation nerveuse du nerf médian qui court le long du bras jusqu'à la main. Malheureusement, pour la société, aucune idée quant à ce qu'il pourrait se passer après un tel traitement, comme l'avance le directeur de Bioquark, Ira Pastor :
Si une récupération complète des patients en état de mort cérébrale est bien l'objectif à long terme, ce n'est pas l'objectif principal de ce premier protocole
disponible 21 decembre 2017
JA ICH MACHE HOCHT TWCHENSICHER DORF DUMACHT!!!
Sans déconner, maintenant même dans la mort on va venir nous faire chier. Tu meurs sans avoir payer les impôts du mois? Pas de soucis, tu reviens le temps de tou régler.