Marvel : les 8 pires décisions prises par Sony pour son Spider-Man Universe
Le Sony’s Spider-Man Universe (SSU) s’est conclu il y a quelques semaines avec la sortie de Kraven the Hunter. Cet univers connecté dérivé de l’univers de Spider-Man a largement déçu les fans de comics. Il faut dire que Sony a enchaîné les mauvaises décisions concernant son SSU. La preuve avec ces 8 exemples :
8) Madame Web : l’utilisation des Spider-Women
Sorti le 14 février 2024 dans les salles françaises, Madame Web a déçu les fans de l’univers Marvel comme les autres films du SSU. Emmené par Dakota Johnson, le long-métrage met notamment en scène des versions des Spider-Women. Sauf que S.J. Clarkson ne sait jamais quoi faire de ces héroïnes. Plutôt que de mettre en scène la véritable Spider-Woman (Jessica Drew), le SSU décide de présenter plusieurs autres versions de Spider-Woman. Mais le pire, c’est que ces jeunes protagonistes ne sont jamais réellement mises en scène sous leur forme de super-héroïnes. Elles n’apparaissent dans leur costume que le temps de flash-forwards bancals et inintéressants. Dommage, le SSU était évidemment l’opportunité de mettre en scène une Spider-Woman.
7) Le manque de connexion
Le but du SSU, à la base, c’est de mettre en scène les pires ennemis de Spider-Man. Venom, Morbius et Kraven sont les seuls à avoir été développés au cours des 6 films du SSU. Sony a pris trop son temps pour introduire d’autres personnages de l’univers Marvel. Par exemple, Rhino et Le Caméléon n’apparaissent que dans le dernier film de la firme : Kraven the Hunter. Plutôt que de se concentrer sur des personnages isolés, Sony aurait du accélérer le processus, proposer des connexions plus directes, pour offrir aux fans un véritable film Sinister Six. On en était pas si loin lorsque l’on voit la scène post-générique de Morbius, dans laquelle le Vampire Vivant croise la route de Vautour. En fait, le gros problème du SSU, c’est que les différents films de cet univers n’avaient pas de connexion entre eux. Chacun des personnages du SSU évoluait dans son coin. Et aucun projet de réunion n’était attendu. Une drôle de manière de développer un univers connecté…
6) Knull dans Venom : The Last Dance
L’idée était de faire comme avec Thanos. Le SSU voulait mettre en scène un grand méchant de l’ombre attendant son heure à l’instar du Titan Fou du MCU. C’est donc dans cette logique que Sony introduit Knull dans Venom : The Last Dance. Mais le personnage ne bouge finalement jamais de son trône. Et c’est franchement dommage parce que l’un des points faibles de Venom : The Last Dance c’est justement l’absence d’antagoniste solide et pertinent. En plus, maintenant que le SSU a mis la clé sous la porte, on ne verra sans doute jamais Knull en action. Pas de bol.
5) Ne pas avoir davantage exploité le multivers
C’est un peu le même problème qu’avec les Sinister Six. Sony semble trop timide pour assumer pleinement ses choix. Pourquoi ne pas avoir davantage exploité le multivers ? Ce concept, très à la mode, est à peine effleuré dans le SSU. Le temps des séquences post-génériques de Venom : Let There Be Carnage et de Morbius, les univers du SSU et du MCU se mélangent le temps de deux scènes assez excitantes. Mais le SSU n’est pas allé au bout des choses, et le concept du multivers est abordé en surface.
4) Avoir totalement raté Carnage
Personnage culte des comics Spider-Man, Carnage est un ennemi emblématique de La Maison des Idées. Super-vilain particulièrement violent, Carnage est un psychopathe totalement décérébré, qui ne possède aucune empathie, aucun respect pour la vie humaine, et a une appétence particulièrement développée pour la violence et le meurtre. C'est simple, c'est l'un des pires salopards de tout l'univers Marvel. L'idée de prendre Woody Harrelson pour incarner Cletus Kasady est une excellente idée. Malheureusement, jamais Venom : Let There Be Carnage n'effleure ne serait-ce qu'un instant le potentiel de destruction du personnage. Où comment ruiner un méchant iconique...
3) Le ton trop enfantin
Avec le SSU, Sony aurait pu totalement se démarquer par rapport aux autres univers super-héroïques connectés. Avec des personnages comme Venom, Morbius, Kraven, la firme aurait pu davantage orienter son SSU vers un ton sombre, violent, mature. Ce sont des anti-héros extrêmement sanguinaires, des méchants iconiques de Spider-Man. Le SSU aurait dû être une proposition plus adulte, davantage orienté pour un public de connaisseur. Mais non, Sony a préféré copier la recette Marvel Studios et proposer des films stupides, dont l’humour vient entacher le potentiel dramatique et sanglant des différents projets du SSU. On se retrouve alors avec un univers enfantin, classé PG-13, esthétiquement laid, et qui n’arrive jamais à sortir du lot…
2) Des effets spéciaux ratés
Ce qui nous a toujours frappé également dans le SSU, c’est sa laideur esthétique. Encore aujourd’hui, on a du mal à comprendre pourquoi les films du SSU sont tous plus laids les uns que les autres. L’ambiance visuelle respire le début des années 2000 et les effets spéciaux sont d’une laideur abyssale. Une esthétique qui donne l'impression que le SSU a été produit par dessus la jambe, et que le projet n'est qu'un enchaînement de séries B fauchées... On se souvient encore de Venom : Let There Be Carnage qui nous a provoqué une cécité temporaire…
1) L’absence de Spider-Man
Finalement, la plus grosse erreur du SSU, c’est de ne pas avoir utilisé la figure de Spider-Man. Il faut savoir que les droits d’exploitation cinématographiques de Spider-Man appartiennent à Sony et non pas à Marvel Studios. Si Spidey est présent dans le MCU, c’est parce que Sony a donné son accord. Cependant, à cause de la présence de Spider-Man dans le MCU, on pensait ironiquement que Sony ne pouvait plus utiliser la figure de Peter Parker dans le SSU. Mais en fait, le studio avait totalement l’autorisation d’utiliser le tisseur dans son univers connecté. L’absence de Spider-Man dans le SSU est un choix conscient de Sony. Un choix qu’on ne comprend toujours pas. Pourquoi faire un univers connecté autour de Spider-Man sans Spider-Man ? Pourquoi se priver d’un personnage aussi populaire ? Pourquoi ne pas en profiter pour proposer un nouvel acteur dans la peau du personnage ? Pourquoi ne pas rappeler Andrew Garfield dans les habits du tisseur ? Pourquoi ne pas avoir profiter de l’importance de ce personnage culte pour donner davantage d’épaisseur au SSU ? Tant de questions qui resteront sans réponse…