Des animes, il en sort de nombreux à chaque saison. Je vous propose un petit aperçu de l’anime Owari No Seraph. Adapté du manga Seraph of the End de Kagami Takaya (scénariste) et de Yamamoto Yamato (dessinateur), la diffusion de l’anime a commencé début avril. Je vous laisse découvrir l’opening :
Owari no Seraph, de quoi ça parle ?
Du jour au lendemain, un virus mystérieux décime tout être humain âgé de plus de 13 ans. Dans ce monde, où seuls les enfants ont survécu, les vampires sont sortis de l’ombre. Vivants dans des cités souterraines, ils ont réduit les enfants à l’état de bétail, afin de se nourrir de leur sang. Pendant la tentative d’évasion, Yuuichirou Hyakuya perd tous ses amis. Il est le seul à avoir réussi à quitter la cité des vampires. Il se jure alors de tuer tous les vampires pour venger ses amis.
Ah encore des vampires ! On en a marre quand même, me direz-vous. Détrompez-vous, Owari no Seraph n’a rien des histoires de vampires vues et revues. Cet anime vous fera voir les vampires sous un autre jour (aucun ne brille au soleil, c’est déjà rassurant non ?).
Les points forts
Premièrement, on est sorti de la tendance un(e) humain(e) et un(e) vampire tombent éperdument amoureux. D’un point de vue scénaristique, l’intrigue tient la route. Elle est, certes centrée sur le désir de vengeance de Yuuichirou, soutenue par les éléments propres à l’univers. De ce fait, Owari no Seraph nous propose une histoire intéressante et plutôt originale.
Graphiquement parlant, les décors sont très soignés et nous plongent directement dans l’univers sombre de l’anime. Le design des personnages est très fidèle au manga, les connaisseurs ne se retrouvent pas perdus dans un design totalement différent d’un support à l’autre !
Si le scénario vous laisse mi-figue, mi-raisin, essayez cet anime pour sa bande originale. Elle a été composée par Sawano Hiroyuki, un génie, un maître dans l’art des musiques épiques. Il est notamment le géniteur des bandes originales de Shingeki no Kyojin (L’Attaque des Titans) et de Guilty Crown. Laissez-vous juste emporter par ces mélodies ensorcelantes. La musique joue un rôle important dans cet anime. En parlant de Shingeki no Kyojin, notre protagoniste Yuuichirou a quelques points en commun avec Eren Jeager, le héros de Shingeki no Kyojin. Mis à part physiquement, ils sont tous les deux bruns, ils ont tous les deux ce côté téméraire et le désir de vengeance. Si vous aimez Eren, vous allez certainement aimer Yuuichirou. Bien sûr, ce genre de personnage, ça plaît ou ça ne plaît pas.
Les points faibles
Maintenant qu’on a vu le côté positif de l’anime, passons au côté moins plaisant (il faut bien, non ?). Pour reprendre le point précédent, le caractère téméraire et borné de Yuuichirou ne plaît pas forcément. Un héros, ignorant les étapes (importantes) avant la réalisation de son but, prêt-à-tout pour assouvir son désir de vengeance, peut devenir énervant à force.
L’anime a une cadence très rapide, voire trop. Au début de l’épisode 1, on est plongé dans un univers plein de mystères et on en ressort dès la fin de l’épisode. On n’a pas vraiment le temps de nous attacher aux personnages et/ou de les comprendre. L’anime est déjà plus lent que le manga, étant donné que l’histoire y avance encore plus vite.
Conclusion
L’anime vient à peine de débuter, il est donc difficile de juger de sa qualité finale. Et puis, ce genre de jugement est purement subjectif. J’espère que les arguments que je vous ai donné vous ont donné envie de le regarder, ne serait-ce qu’un épisode. Un essai en vaut toujours la peine. Pour les plus sceptiques, Owari no Seraph devient beaucoup plus intéressant à partir de l’épisode 3. Sur ce, bon visionnage !
Par jeanLucasec, il y a 9 ans :
J'ai vu le premier épisode, j'ai trouvé ça plutôt bien, mais en effet un peu trop rapide
Répondre à ce commentaire
10
0