Clock Striker : l’héroïne de ce nouveau shonen est unique en son genre, on vous dit pourquoi
Des mangas aux séries Netflix en passant par les studios Marvel, la diversité dans les oeuvres de fiction est devenue un enjeu d'importance. Qu'il s'agisse de personnages non-blancs ou LGBTQ+, de plus en plus de héros échappent à la "norme" pour permettre à tous et à toutes de se sentir représenté. C'est également le cas avec le personnage principal d'un nouveau shonen, Clock Striker !
Une héroïne qui se démarque
Vous n'avez jamais vu de personnage principal de shonen qui soit à la fois de sexe féminin et Noire ? C'est normal, il n'y en a pas ! Ou plutôt, il n'y en avait pas... Ce manquement sera bientôt comblé par la sortie du manga Clock Striker. Déjà disponible dans l'anthologie Saturday AM, datant de 2017, cette série fera l'objet d'une parution physique dès l'année prochaine, le 7 février 2023. Une diffusion très attendue par les lecteurs assidus du magazine ! Créé par Issaka Galadima et Frederick L. Jones, cet ouvrage permet de contribuer à une plus grande représentation des minorités dans les mangas, encore majoritairement peuplés de personnages blancs et masculins.
un scénario à la hauteur
Shonen manga's first black female protagonist is here... pic.twitter.com/y4sTdbWCOa
— Whyt Manga Odunze (@WhytManga) July 26, 2022
La première protagoniste principale noire d'un shonen est arrivée...
Proposer aux lecteurs des personnages plus inclusifs, c'est bien, leur faire vivre des aventures à la hauteur, c'est mieux ! Concernant Clock Striker, l'histoire raconte le périple de Cast, une jeune femme qui rêve de devenir un SMITH. Petit souci : ce sont de légendaires ingénieurs guerriers qui n'ont pas été vus depuis des années, et ils ne sont pas connus pour intégrer des membres féminins à leurs rangs. Malgré ces obstacles de taille, Cast a la chance de rencontrer un de leurs membres, une survivante nommée Mme Philomena Clock, qui accepte de la prendre comme apprentie. Dotée d'un bras mécanique capable de lancer des éclairs, l'héroïne va vivre diverses aventures toutes plus mortelles les unes que les autres.
Espérons que l'arrivée de cette héroïne très badass saura consoler les adeptes de mangas de la fin de One Piece, dont la date a récemment été dévoilée par son créateur, Eiichiro Oda !
Je pense meme pas qu'on puisse dire que c'est un manga.
En tout cas ça ne fera aucun changement au japon qui n'est absolument pas sensible a cette esthétique et encore moins au considération woke du moment.
C'est malheureusement pas comme ça qu'il faut voir les choses, si ton seul argument c'est que ton personnage principal est une femme noire ... Aïe
Surtout quand tu peux voir des personnages noirs même secondaires avec un gros impact dans leurs œuvres respectives (Raikage, Darui, Killer Bee, ils ont un flow, pourtant c'est quand même des personnages relativement secondaires, et encore j'ai juste pioché dans Naruto là, mais t'as Afro Samurai aussi, c'est pas une femme certes, mais il est noir et c'est le perso principal, et j'en passe des œuvres avec des persos noirs badass)
Si en plus de ça elle aime les femmes, c'est le pompom du "venez voir ici, on représente tout juste pour faire plaisir"
"Chuis pas raciste, j'ai ami noir !"...
Michiko & Hatchin, Cannon Busters, Carole & Tuesday, ...
ou juste des personnage fort comme Canary de HXH, Coffee de Cowboy Bebop, Yoruichi dans Bleach, ...
et le charadesign et le synopsis sont loin de vendre du rêve ... c'est globalement le pitch de Deca-Dence...
Donc il y’a bien des chances que celui là soit le premier.
Reste à voir ce que donne l’histoire, mais ça a l’air pas mal de loin.
Quelqu’un aurait la date pour la sortie française ?
Et utiliser comme argument que le personnage soit une femme noir, je trouve ça limite, je ne lis pas un manga pour les attributs de genre et ethniques des personnages mais pour la qualité de l'histoire...
J’avoue que j’avais quelques apprehensions vu comment l’article met en avant que c’est une femme noire (wokisme et tout).
Mais quand on lit les premiers chap on voit tout de suite que ce n’est pas du tout le sujet du manga.
Et l’histoire bien que classique est plutôt solide.
(Faudra par contre se calmer sur le marketing wokiste)
En tout cas ça sort du lot et ça change des Exorcistes, Sorciers, Ninjas, et autres qu’on nous ressert encore et encore et encore et encore…
Merci à Odunze Oguguo alias Whytmanga,auteur du manga Apple Black chez le même éditeur, d'avoir donner une leçon de culture aux pseudos puristes Francophones.
Citation du mangaka français Guillaume Lapeyre (auteur des mangas City Hall, La Brigade Temporelle, Booksterz)sur ce genre de raisonnement bidon.
" Alors du coup, Spielberg n'a pas le droit de faire du cinéma, le cinéma c'est français.Noir Désir n'a pas le droit de faire du rock, le rock c'est anglais. On a pas le droit de faire de la moussaka, la moussaka c'est grec. Donc, pour la dernière fois (j'espère) le cinéma, la série télé, les mangas, les comics, la bande dessinée, la peinture, la sculpture, la cuisine, l'architecture et les fabrications en terre cuite : c'est de L'ART, et on s'en contrefout de la nationalité des artistes."
A l'attention des pseudos puristes Francophones dépourvus de légitimité:
Ce n'est pas à vous de décréter que telle personne n'est pas faite pour faire du manga. Vous n'êtes pas éditeurs, auteurs de bandes dessinées, mangakas et j'en passe. Juste des quidams lambdas donnant un ressenti faux de A à Z. Car aussi incroyable que cela puisse paraître, faire du manga n'est pas une question de nationalité pour des raisons développées plus haut. Si ça ne vous plaît pas, cela glisse sur la carapace de notre indifférence la plus totale. Petite liste non exhaustive de mangas français histoire de vous montrer que votre réflexion est bourrée de clichés Franchouillards: Radiant de Tony Valente, Outlaw Players de Shonen, Green Mechanic de Yami Shin, City Hall de Guillaume Lapeyre et Rémi Guérin, La Brigade Temporelle de Guillaume Lapeyre et François Descraques, Booksterz de Rémi Guérin avec Guillaume Lapeyre et Alexandre Dos Santos, Dreamland de Reno Lemaire, Stray Dog de VanRah, Ayakashi de Vanrah, Burning Tatoo de Manu Niheu, Lost Sahara de Alan Heller, Shochû on the Rocks de Said Sassine, Chronoctis Express de Aerinn, les Torches d'Arkylon de Michael Almodovar, Lastman de Bastien Vivès et Balak, L'Equipe Z de Edmond Touriol et Albert Carreres, Head-Trick de Ed et K'Yat , D'Encre et de Feu de Cab et Kta, Pilgrim de Fedoua Lamodière alias Shindo, Ripper de Jero, Space Punch de ZD, Akimno de Djiguito, Sweet Konkrete de Senchiro Lucifer de Lina Victoria , Rando de Ijenli, Everdark de Romain Lemaire, Versus Fighting de Kalon, O.S.E de Loiki Nihon et Shaos, Les Héritiers d'Agione de Tpiu, Shinobi Iri de Leen, Les Légendaires Saga de Patrick Sobral et Guillaume Lapeyre, Horion de Aienkei et Enaïbi, Wind Fighters de Christophe Cointault, Nako de Tiers et Maxime Massgrau. Certains d'entre eux sont aussi édités au Japon. Et ce côté élitiste nippon graphique que vous invoquez à savoir Faut être japonais pour faire du manga !, les professionnels Japonais s'en moquent totalement. Ca aussi, c'est un fait.
Les gens comme vous, on en voit à la pelle en convention qui essaient de donner des leçons sur le style graphique d'un manga non fait par un Nippon. Ou alors, ils/elles se cachent derrière leurs écrans en se sentant puissants. Tous les exemples que j'ai cité sont légitimes pour montrer à un maximum de gens qui liront cette échange que faire du manga n'est pas une question de nationalité. Pas pour rien qu'il y'a de nombreux Tremplins mangas organisés désormais (celui des éditions Ki-Oon me vient en tête), très pratique pour décrédibiliser à fond les pseudos connaisseurs et quidam lambdas de votre genre. Surtout quand les oeuvres proposées sont encouragées par les mangakas professionnels Japonais et leurs maisons d'éditions respectives. Deal with it, c'est un fait.
Votre racisme culturel sur la nationalité des personnes devant être mangakas a été détruit par les Japonais eux-mêmes. Period.
Et puis bon le titre accrocheur. Omettre de préciser qu'il ne s'agit pas d'un manga japonais, c'est si facile. Et puis pour la représentation, bin les auteurs de manga/manwa ect. représentent la majorité locale. Du coup, pas étonné qu'il n'y ait pas d'héroïne noire.
Ici, l'illustrateur étant lui-même d'origine africaine, il est logique qu'il aille ds ce sens
C'est une question de logique et non de volonté d'inclusion. Demandez à un mexicain de créer un personnage fictif, il le fera... Mexicain. Un gars du nord de l'Europe fera probablement un viking, c'est cliché pour certains mais logique.
Les gens ont souvent l'art de se retourner le cerveau
Et l’idée de faire un shounen sur l’ingenierie est plutot cool.
Hate de que ça arrive en France.
Glenat, pika, ankama, bougez-vous !