La capsule ORION embarque un processeur vieux de 12 ans

10 décembre 2014 à 16h26 dans Technologies

La conquête spatiale est de nouveau à l'honneur avec l'atterrissage du robot Philae sur la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko, le 5 décembre pour être précis. La capsule ORION a effectué un tour de la planète en quatre heures et demi et est revenue indemne sur la Terre.

La capsule ORION embarque un processeur vieux de 12 ans

La mission d'ORION est d'ouvrir les portes aux prochaines missions spatiales qui emmèneront les hommes sur la Lune et sur Mars. En 2017 ou 2018, elle ira faire un tour autour de notre satellite puis un voyage habité sera organisé sur la Lune avant d'attaquer Mars en 2030.

Ce que l'on ne savait pas avant l'envoi de la capsule ORION autour de la Terre est qu'elle embarquait un processeur vieux de 12 ans et moins puissant que le smartphone que vous avez entre les mains. Étonnant non ?

Il ne s'agit en aucun cas d'une restriction budgétaire, mais plutôt d'une question de fiabilité selon les explications de Matt Lemke qui est chargé de la supervision d'une partie du projet de la NASA. En effet, l'ordinateur de bord a été conçu afin qu'il puisse résister aux conditions extrêmes du voyage, c'est-à-dire aux radiations, et aux G. D'ailleurs, il affirme que le processeur est bien moins rapide que ceux que l'on peut trouver sur le marché de l'informatique, mais il est résistant !

Le processeur d'ORION est un IBM PowerPC 750FX simple coeur sorti en 2002. Il était intégré dans le premier iBook de chez Apple ou l'AmigaOne XE avec une fréquence de 800 mégahertz.

Comme vous pouvez le voir, nous sommes bien loin des 2,7 GHz du Qualcomm Snapdragon 805 que l'on peut retrouver sur les derniers smartphones du moment. Néanmoins, il a très bien fait son travail en réussissant l'amerrissage d'ORION dans le Pacifique alors que la capsule est entrée à plus de 32 000 km/h dans l'atmosphère terrestre.

Tombé amoureux de l’informatique étant petit avec un Amstrad 6128, je n’ai jamais décroché. Depuis, je me suis diversifié en m’intéressant aux nouvelles technologies et plus particulièrement celle de notre quotidien.

Articles de Mickaël
Source(s) : ComputerWorld
count
Commentaires (11)
Mais avec leur budget,ils auraient même pu prendre une carte graphique qui fasse tourner AC U *o*
photo de profil de UnPetitBelge Par UnPetitBelge, il y a 10 ans Répondre
Je le tourne en ultra et pas besoin de travailler à la NASA... les gars consoles patientez encore un peu avant de le rallumer
photo de profil de enik Par enik, il y a 10 ans (en réponse à UnPetitBelge) Répondre
Quand on vous dit que c'est pas la taille qui compte mais la façon dont on s'en sert!!!
photo de profil de Kyushen Par Kyushen, il y a 10 ans Répondre
On se sent complexé ? ;)
photo de profil de Omega1n Par Omega1n, il y a 10 ans (en réponse à Kyushen) Répondre
Et à l'époque, les directeurs informatiques de la Nasa comme de ses fournisseurs tentaient de faire disparaître le processeur qui allait servir à les payer à la fin du mois, en faisant le maximum pour interdire Apple.

Echec sur toute la ligne : non seulement Apple s'en est sorti, mais j'espère pour la Nasa qu'ils ont constitué des stocks de procs. Enfin, ils n'ont pas réussi à tuer l'activité "puces" d'IBM, c'est déjà ça.
Et dire qu'ils n'ont même pas été lourdés, tous ces nuisibles à leur boîte…
photo de profil de yuropp Par yuropp, il y a 10 ans Répondre
Immonde taré complotiste.
photo de profil de I.A. Par I.A., il y a 10 ans (en réponse à yuropp) Répondre
ami des virus
photo de profil de yuropp Par yuropp, il y a 10 ans (en réponse à I.A.) Répondre
Bien, Hitek ! Vous connaissez l'AmigaOne, cela fait plaisir de voir d'aussi belles références !
Amiga Forever (MorphOS user) :)
photo de profil de scr33tch Par scr33tch, il y a 10 ans Répondre
D'ici 2030, je doute qu'un cpu de 28 ans d'age soit l'élu pour aller sur mars mais pourquoi pas. Les amigas tournent encore avec ce cpu, c'est increvable.
photo de profil de Flype Par Flype, il y a 10 ans Répondre
En effet, le Soleil, sans qui la vie n’existerait pas sur Terre, ne nous procure pas que des bienfaits. Il émet aussi des particules de très grande énergie, qui créent des rayonnements ionisants, surtout en haute altitude. Les satellites et les avions y sont donc particulièrement exposés. Or, ces rayonnements ont des effets délétères sur les systèmes électroniques : ils interagissent avec les circuits, créant un signal parasite qui perturbe le traitement des informations. Pire, certains rayonnements endommagent définitivement des composants de l’électronique de puissance.
Or avec la miniaturisation des composants, la sensibilité des circuits aux rayonnements s’accroît. C’est pour ces raisons que dans le domaine spatiale, il y a très souvent un décallage technologique entre les produits dit publique et l’électrique embarqué.
La problèmatique des rayonnements cosmiques est prise extrèmement au sérieux par les acteurs sur spatial. Dernièrement, un lancement vers la station internationale a été retardé à cause d’une éruption solaire trop critique

http://spacetravelfoundation.blogspot.cz/…
photo de profil de laurentA31 Par laurentA31, il y a 10 ans Répondre
J'espère qu'il y a steam dessus
photo de profil de Le Guerrier Dragon Par Le Guerrier Dragon, il y a 10 ans Répondre
Laisser un commentaire

Vous répondez à . Annuler