Serial Killers : les 5 anecdotes les plus glauques sur les tueurs en série
Documentaires, films, podcasts, la fascination du public pour les tueurs en série pousse les chaînes à créer des productions originales retraçant les histoires sordides de ces hommes et femmes bien souvent marqués par des traumatismes dès le plus jeune âge. Netflix s'en est même fait le porte-étendard à travers sa série "Monstres", dont une saison très populaire centrée sur Jeffrey Dahmer. L'occasion de revenir sur ces cinq serial killers aux méthodes particulièrement horribles.
Attention, les lignes qui vont suivre peuvent choquer les âmes les plus sensibles. Nous conseillons alors à ces personnes de ne pas poursuivre leur lecture
#5 Ed Gein et la lampe en peau de femme
On démarre fort avec Ed Gein, fermier du Wisconsin élevé à la dure par une mère luthérienne et fanatique, à qui l'on doit officiellement deux féminicides perpétrés entre 1953 et 1957. Ce fermier arrêté et inculpé à l'âge de 51 ans s'est distingué par d'horribles sévices et mutilations infligées à ses deux victimes, et par sa fascination à déterrer des cadavres pour leur arracher la peau. Le shérif en charge de l'affaire a rapporté avoir vu un fauteuil créé à partir de peau humaine, de nez, et d'organes féminins, ainsi qu'une lampe également en peau humaine. Objectif : recréer sa mère décédée. Une femme qui vouait une haine pour les femmes, et empêchait que son fils les approche. Une forme de puritanisme exacerbée qui a profondément fragilisé Ed Gein enfant, jusqu'à le rendre psychologiquement instable. Son histoire a inspiré des films comme Psychose, Le Silence des Agneaux, ou Massacre à la Tronçonneuse. Netflix se penche également sur son cas dans sa série Monstres.
#4 Ted Bundy et sa coccinelle
Certainement l'un des tueurs les plus célèbres de toute l'Amérique. Ted Bundy a enlevé la vie à - au moins - une trentaine de victimes dans les années 70, exclusivement des jeunes femmes. Son mode opératoire : Se faire passer pour un homme blessé, le bras bandé, avant de forcer ses victimes à monter dans son véhicule afin de les enlever, les isoler (bien souvent en forêt) pour les tuer et les violer. Il a également avoué avoir commis des actes nécrophiles sur les cadavres, et a décapité quelques-unes des femmes pour garder leurs têtes chez lui en guise de souvenir. Sa coccinelle, voiture qu'il utilisait pour transporter les corps est aujourd'hui tragiquement emblématique. Elle fait l'objet d'une exposition à Paris en ce printemps 2025, aux côtés d'autres objets célèbres de tueurs en série.
#3 Leonarda Cianciulli et sa marmite
Aussi appelée la "Saponificatrice de Correggio", Leonarda Cianciulli était connue pour faire cuire ses victimes dans sa marmite. L'une des histoires les plus macabres de toute l'Italie du 20 ème siècle. Cette diseuse de bonne aventure a attiré chez elle trois femmes entre 1939 et 1940, leur promettant de bonnes nouvelles, avant de les tuer et les dépecer à coup de hache. Les membres étaient ensuite cuits avec de la soude, afin d'en faire du savon. Quant au sang des victimes, il était séché, avant d'être incorporé à des recettes comme des gâteaux, qu'elle servait à ses visiteurs. Profondément superstitieuse, elle a perdu dix enfants en bas âge et voyait ses sacrifices humains comme des rituels, destinés à protéger l'un de ses fils enrôlé dans la marine. Aujourd'hui, la marmite est exposée au musée criminologique de Rome.
#2 Jeffrey Dahmer et la zombification
En 2022, Netflix a fait connaître à la France entière l'histoire de Jeffrey Dahmer, auteur de 17 meurtres de 1978 à 1991. Atteint d'une profonde peur de l'abandon, celui qu'on surnomme "Le cannibale de Milwaukee", aimait attirer les hommes de 15 à 34 ans, percer un trou dans la tête de ses victimes afin d'injecter de l'acide chlorhydrique ou de l'eau bouillante dans le lobe frontal. Une lobotomie qui maintenait ses victimes - toujours en vie - dans un état de zombification. Une façon de garder un contrôle sur elles pour qu'elles ne le quittent pas. Comme son tristement célèbre surnom l'indique, Jeffrey Dahmer aimait consommer certaines parties des jeunes hommes qu'il assassinait, comme des biceps ou des coeurs. S'il n'a jamais expliqué les causes de ces atrocités, elles pourraient être interprétées d'une telle manière : en mangeant les organes de ses victimes, elles feraient alors partie intégrante de lui.
#1 Richard Ramirez et le satanisme
En 14 mois seulement, Richard Ramirez a effrayé toute l'Amérique. Surnommé le "Night Stalker" (le Traqueur de Nuit en français), il aimait s'introduire chez les gens en pleine nuit (souvent par une fenêtre ou une porte laissée ouverte) avant d'assassiner sauvagement ses victimes. Particularité : il dessinait avec le sang de ses victimes des pentagrammes (symbole satanique fait d'étoiles à cinq branches inversées) sur les murs des scènes de crimes. En proie à des visions et hallucinations très jeune en raison d'une épilepsie temporale, il vouait un culte à satan et aux pratiques occultes. Il est raconté qu'il aimait écouter en boucle la chanson "Night Prowler" AC/DC lors de ses rondes nocturnes et meurtrières, casquette à l'effigie du groupe vissée sur la tête. Face à la polémique qui éclata et sous la pression de groupes fondamentalistes religieux, le groupe de rock dut annuler l'une des ses tournées en 1984.