En 1977, la NASA lançait Voyager 2, alors que Jimmy Carter était encore Président des États-Unis. Cette sonde, restée un moment du côté de la Terre, vient d'atteindre l'espace interstellaire, la zone non-atteinte par le souffle solaire. Un moment d'anthologie, d'autant que la sonde dispose d'appareils de mesure opérationnels, contrairement à sa sœur Voyager 1.
41 ans de voyage et 18 milliards de kilomètres parcourus
Ce lundi 10 décembre 2018, la NASA a confirmé que la sonde Voyager 2, envoyée il y a 41 ans, était sortie le 5 décembre dernier de l'héliosphère, une zone en forme de bulle engendrée par les vents solaires composée de particules et de champs magnétiques créés par le Soleil. À une distance de 18 milliards de kilomètres de la Terre, chaque message envoyé par la sonde met 16 heures et demi à nous parvenir.
Techniquement, la sonde se trouve toujours dans notre système solaire. Avant d'en sortir, Voyager 2 devra dépasser le nuage de Oort, situé bien après Pluton. Cette "grosse bulle épaisse autour du système solaire" est composée de milliards de corps glacés si l'on en croit la NASA. Le périple de la sonde n'est pas encore fini puisque cette dernière mettra 30 000 ans à la traverser.
La bonne nouvelle concernant Voyager 2, c'est que l'un de ses instruments cruciaux pour mesurer le vent solaire, du nom de Plasma Science Experiment, est toujours opérationnel. Celui de Voyager 1 étant tombé en panne en 1980, cet instrument va permettre d'analyser un terrain encore propice à des découvertes. 41 ans après son lancement, Voyager 2 va encore permettre aux scientifiques de poser le doigt sur des découvertes. Espérons maintenant que la plus longue mission de la NASA ne s'arrête pas de sitôt.
Par Billy, il y a 6 ans :
Mouai... Canular ! Et la Terre est ronde aussi ?
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