En ce moment, Epic Games et Apple se retrouvent au tribunal et c'est l'occasion de découvrir des informations qui étaient jusqu'à maintenant confidentielles. Aujourd'hui, on apprend des choses intéressantes qui se sont jouées en coulisses concernant le crossplay entre Sony et Fortnite. Et bien sûr, avec des documents à l'appui !
Epic Games a tout fait pour séduire Sony
En effet, le crossplay offre la possibilité aux joueurs de diverses plateformes de pouvoir jouer ensemble sur une même partie multijoueurs. Si les joueurs sont friands de cette fonctionnalité, en revanche, Sony n'a pas toujours été très enclin à l'arrivé du crossplay pour garder sa place de leader. Sauf que depuis, Fortnite est passé par là... Si le constructeur japonais avait bloqué Rocket League et Minecraft alors que ses concurrents avaient décidé d'intégrer la fonction sur leurs consoles, finalement, Sony revoit sa copie et annonce l'ouverture du crossplay sur PS4 avec Fortnite.
A l'époque, Joe Kreiner, vice-président du développement commercial chez Epic Games décide de réclamer à Sony l'activation du crossplay pour le nouveau jeu qui va très vite devenir populaire. Pour ce dernier, la déception est grande. Pour Kreiner, il était impensable de ne pas obtenir ce que Epic voulait. Pour tenter d'obtenir satisfaction à sa requête, Kreiner propose de mettre Sony sur un piédestal pour les "faire passer pour des héros" au cours de l'annonce du crossplay ou encore de proposer du contenu uniquement pour ceux qui disposent du PlayStation Plus. Des offres qui malheureusement ne vont pas séduire le constructeur.
Sony cède, mais pas sans compensation financière
Finalement, Sony cède et accepte la demande de Epic Games très certainement face à la pression des joueurs. Mais le géant nippon ne le fait pas sans assurer ses arrières. En effet, comme on peut le découvrir grâce à un document dévoilé au cours du procès Epic/Apple, Sony veut limiter ses pertes liées à l'arrivée du crossplay.
Et pour ça, Sony demande à chaque éditeur de payer une redevance, après le partage des données d'utilisation du jeu dont le crossplay est activé. Avec ces informations, les recettes du jeu via le PSN sont comparées au pourcentage d'utilisation de sa version PS et si ces recettes passent sous un certain seuil après l'acceptation du crossplay, alors Sony se voit verser des royalties au constructeur. Un document qui s'avère authentique puisque Tim Sweeney l'a confirmé au cours du procès. Ce dernier a expliqué que "Epic doit payer des sommes supplémentaires si une personne joue principalement sur PlayStation mais dépense son argent sur iPhone, alors ça peut provoquer une compensation".
Une pratique unique dans l'industrie qui montre que Sony a su imposer ses règles et recevoir de l'argent pour accepter l'activation du crossplay.
Par Jeanlucaseco, il y a 3 ans :
Comme par hasard
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