Voici à quoi ressemble une explosion nucléaire en réalité virtuelle
Dans les années 1950, les Etats-Unis lancent l'opération Ivy, une série de deux essais nucléaires qui inaugure l'ère thermonucléaire. Dans le cadre de cette opération, les Américains réalisent le premier vrai essai thermonucléaire sous le nom de code Ivy Mike, en faisant exploser cette première bombe H d'une puissance de 10,4 Mt en novembre 1952.
Découvrez les images de Hisashi Ouchi, l'homme le plus irradié au monde.
Une expérience en VR ultra réaliste
Ainsi, c'est le 1er novembre 1952 que Ivy Mike explose sur l'atoll d'Eniwetok dans le Pacifique. En raison de ses dimensions, cette bombe ne pouvait pas être utilisable en tant qu'arme nucléaire puisqu'elle n'était pas largable. Cependant, un an après, en 1953, les Soviétiques parviennent à développer la première bombe H transportable en avion.
Pour découvrir ce test d'Ivy Mike, nous vous invitons à regarder cette vidéo ci-dessous.
Impressionnant ? En effet, l'explosion est bien plus puissante que la bombe A. Les scientifiques estiment que Ivy Mike était de 500 à 1000 fois plus puissante que les bombes nucléaires larguées sur Hiroshima et Nagasaki. Mais si vous souhaitez être encore plus impressionnés, voici quelque chose d'encore plus sensationnel !
Si vous voulez savoir à quoi ressemble une explosion nucléaire, on vous propose de le découvrir grâce à la réalité virtuelle. Il s'agit d'un projet réalisé par les équipes Yle Sandbox sur YouTube qui ont recréé l'explosion d'Ivy Mike dans une vidéo à 360° nous transportant directement sur l'atoll d'Eniwetok en plein cœur du Pacifique au moment du déclenchement de cette bombe H. Les journalistes de la chaîne YouTube ont souhaité modéliser de manière la plus réaliste possible les effets de cette explosion nucléaire.
Et le moins que l'on puisse dire c'est que l'expérience fait froid dans le dos, surtout quand on prend conscience de la situation en Europe actuellement après l'offensive russe en Ukraine. Si vous voulez tout connaître sur les dangers du nucléaire et le fonctionnement des différentes bombes, on vous invite à lire notre dossier.
Dans le même temps, aux US, il paraît que l'objectif de Teller, en faisant toujours des bombes plus puissantes que prévu, c'était de foutre les jetons aux généraux US. Et il était totalement opposé à la miniaturisation des bombes, histoire d'éviter qu'un serre-patte alcoolo ne déclenche une guerre nucléaire avec une "petite" bombe.
Circonstance aggravante, le problème est que les nouveaux généraux, US ou russes, n'ont pas été "vaccinés".
Une "petite" bombe utilisée par un bas-gradé qui ne sait pas trop ce que ça fait, c'est ce qui pourrait fort bien arriver ces jours ci…
Quand ou voit qu'un défectueux de compète a envoyé des trouffes faire des trous à Tchernobyl…