Insolite : un professeur montre ce film d'horreur à ses élèves, des parents portent plainte
On apprend aujourd'hui qu'un professeur de collègue a suscité l'indignation, en montrant un film d'horreur à ses élèves, ce qui a eu pour conséquence "traumatiser" l'une d'entre eux.
Un lourd traumatisme
Les faits, rapportés par nos confrères du Parisien, remontent au 1er avril 2019. Un professeur de français donne un cours à une classe 4ème sur le genre fantastique, et décide pour "illustrer" son propos de leur montré un film d'horreur : Ring de Hideo Nakata, sorti en 1998. Inspiré d'une légende urbaine, le film raconte l'enquête autour d'une étrange vidéo-cassette, qui provoquerait la mort de ceux qui l'ont visionnée.
Très populaire au sein des amateurs du cinéma d'horreur japonais, le film de Hideo Nakata a néanmoins été très moyennement apprécié par l'une des élèves de la classe du professeur de français... En effet, une jeune fille de 13 ans aurait été profondément traumatisée par le film. Selon un certificat médicale, elle était en "état de stress post-traumatique", et a bénéficié d'un suivi médical et psychologique, ainsi que des séances d'hypnose.
Selon l'avocat des parents, qui ont décidé de porter plainte contre l'État, la jeune élève "n'a ensuite plus pu regarder la télé seule", et est "restée enfermée seule chez elle", ce qui a pour conséquence un profond éloignement social et une fin de collègue très difficile. L'avocat mentionne également des crises de paniques récurrentes.
Chiffrant à 11 342 euros le préjudice moral subi par l'élève, l'avocat des parents met en cause le choix de l'enseignant de proposer à ses élèves un film d'horreur déconseillé aux moins de 16 ans (pour une interdiction aux moins de 12 ans lors de sa sortie en salles). Par ailleurs, l'avocat met en avant le fait que Ring est un film d'horreur, et non d'un film fantastique. On rappelle en effet que si le genre fantastique peut faire intervenir un imaginaire provoquant l'épouvante chez le lecteur ou le spectateur (sans que cela soit systématique), il demeure toujours une porte de sortie, puisque subsiste un doute quant à la véracité de ce qui nous a été raconté.
Une argumentation qui, semble-t-il, a laissé quelque peu insensible le rapporteur public. S'il reconnait ne pas partager "le parti pris pédagogique" de l'enseignant, il a avancé que le but de l'enseignant (la production d'un écrit invitant ses élèves à étudier "la construction de la peur dans un film" et à prendre du recul) était en adéquation avec les impératifs pédagogiques liés à l'étude du genre fantastique. La décision du tribunal devrait être rendue dans une quinzaine de jours ; mais nos confrères du Parisien supposent que la justice se rendra du côté du rapporteur public, compte tenu du fait qu'elle suit souvent son jugement. Affaire à suivre, donc !
Donc si, le film appartient bien à la catégorie du "fantastique" car ce terme est totalement fourre-tout. Je ne dis pas ça pour te causer du tort, juste pour dire que le professeur a raison sur le sujet (c'est quand même un prof).
Néanmoins oui, pour de jeunes enfants, c'est un film qui peut être traumatisant. Par contre, il n'a jamais été interdit aux moins de 16 ans, je ne sais pas d'où l'article sort ça (si c'est sur une classification Netflix, ça ne veut rien dire, tous les films d'horreur sont classés ainsi, sans aucune distinction réelle). Toujours est-il qu'on montre déjà trop de choses potentiellement traumatisantes aux enfants de nos jours donc ça aurait dû être évité, même si je comprends le propos. Cette classe était trop jeune pour regarder ça et quand bien même, beaucoup de gens ne supportent pas les films d'horreur. Il aurait pu se contenter d'en parler...
Après je pense qu'il y a eu quand même beaucoup d'exagération...
Je ne sais pas si l'article à été modifié mais à aucun moment ils parlent d'une interdiction pour les moins de 16 ans. Mais sinon d'accord avec toi sur le reste
Cependant, selon les divers sites, les infos sont toutes différentes.
Le prof est une prof, il s'agit de la version américaine et non japonaise...
Par contre, tous semble être d'accord que le film est "interdit" au moins de 12 ans et "déconseillé" au moins de 16 ans, mais aucune info la dessus sur les divers site cinématographique.
Il y a souvent des approximations et des erreurs
La définition est clairement mauvaise ou incomplète
Un élément clé du fantastique est, comme il est mentionné dans l’article, qu’il y est une porte de sortie, un doute, 2 versions possibles.
Je n’ai pas vu le film en question donc je ne saurais dire, mais si il y a qu’une lecture possible, c’est un film d’horreur.
C’est la méconnaissance du genre et un abus de langage qui en fait un genre fourre tout, pourtant il y a des codes très précis et la majorité des four tes décrites comme fantastiques ne le sont pas.
Pour ma part notre prof nous avait montré sleepy hollow, qui en plus d’être un bon film illustre parfaitement le genre.
J’ose espérer que ce film d’horreur est bien un film fantastique car sinon paye la médiocrité du prof, qu’ont il étudié suite au visionnage si il ne l’est pas ?
Ce que toi tu peu accepter/tolérer psychologiquement, d'autre ne le peuvent pas.
Tout le monde n'est pas comme vous! Tout le monde ne réagit pas comme vous.
Vous n'avez pas la vérité universelle.
Il n'est pas question de fragilité ou autre!
J'avoue avoir regardé le film Doll à 12 ans et je n'ai pas dormi pendant 3 jours. J'ai eu peur et j'ai eu pendant un temps une méfiance vis-à-vis des poupées.
J'ai donc été traumatisé à un certain point même si je sais que tout n'est que cinéma et que cela n'est pas vrai.
Parfois, je tombais sur des vidéos isolé de fantôme ou de film d'horreur quand je zappais la télé autrefois. Ils m'ont marqué, m'ont traumatisé et m'ont foutu de ces cauchemars en étant jeune. Je voyais même des ombres prendre forme et me dissuader de sortir du lit pour aller pisser.
En grandissant, j'ai fini par m'habituer à tous ça et je n'ai plus eu peur (ou j'ai moins peur).
De plus, quand j'en parlais à mes parents, on me disait d'apprendre à avoir le courage.
Il faudrait, je pense, que les parents apprennent à leur enfant ce que c'est le réel, l'imaginaire et le courage de vaincre ses peurs surtout quand le danger qu'on craint n'existe pas.
Je ne sais pas comment la projection s'est déroulée. Mais si ça avait été moi, j'aurais gardé un œil sur mes élèves. Et si nécessaire, ou a des scènes clés, j'aurais mis en pause le film pour aider les plus sensibles à justement prendre du recul. Et expliquer comment la mise en scène créée le sentiment de peur chez le spectateur.
Dans la continuité d'un film si on est jeune et impressionnable on se laisse emporter par le récit.
Harry Potter
Alice au pays des merveilles (version Burton)
Percy Jackson (non c'est pas un peplum xD)
Donc là, la gamine traumatisée elle s'est volontairement dit qu'elle voulait arrêter de dormir :)
Les films de ce genre à l'enfance/adolescence t'on peut être pas traumatisé, mais ça a pas l'air d'avoir arrangé ta capacité de raisonnement.
Je me demande toujours comment les avocats arrivent à des sommes aussi précises pour un préjudice moral.
Parce que si la petite a été traumatisé, ce que je peux concevoir, c'est 11342 euros qui vont l'aidé à retrouver le sommeil, et vont lui faire oublié son traumatisme ?
Ou alors c'est le prix de ses séances chez le psychologue, parce que à l'école le psychologue c'est gratuit ?
Ou c'est juste les parents qui veulent gratter un peu de blé même si au final ça ne changera rien à l'état de leur fille ?
Moi gamin j'avais un souffle au coeur je courais donc moins longtemps que les autres. Fallait-il faire des cross plus court? J'ai surmonté et maintenant je peux courir des heures et faire de l'anglaise et du judo... Toujours se mettre au niveau du plus fragile n'est sans doute pas une solution. Cette gamine va découvrir pire que ring un jour : le monde du travail
Pas de musique d'ambiance, beaucoup d'ajout post prod, tout une équipe sur la scène de tournage, tu gaffe dans ton texte, ça part en fou rire...
Tu parle la de deux expériences diamétralement opposés.
Dans les deux cas, c'est la même chose.
La seul différence qu'il y aura pour l'enfant qui joue au cinéma (ce qui ce voit de temps en temps), c'est la pression qui va lui être mise sur les épaules (surtout niveau popularité).
elle ne regardera plus la télé et toutes les co..eries qui y sont vomies toute la journée. Elle lira et s'instruira...
Le traumatisme passera...
Il y a de tout dans ce monde, n'en déplaise à certains.
Bon nombre des personnes revenues de ces conflits ont gardé en eux de graves troubles mentaux, ou physique qui les accompagne encore maintenant pour ceux qui sont encore vivant.
Face a une guerre, petite nature ou pas, le traumatisme restera énorme
Mais pourquoi vous ne pouvez pas accepter que cela existe?
Nous ne sommes pas tous fait du même moule!
Humanity.
Gros poisson d'avril quand même