Depuis les attentats de Paris, les Anonymous ont publiquement déclaré la guerre à l'Etat Islamique. Suite à ces tragiques évènements, plus de 5500 comptes Twitter ont été supprimés et une liste des comptes favorables à Daesh continue d'être publiée. Dans dans cette guerre numérique, les Anonymous ne sont pas seuls.
Depuis quelques jours, un groupe hors du collectif Anonymous fait parler de lui. Son nom, le Ghost Security Group. Ce groupe, constitué de volontaires, fouille l'Internet à la recherche de contenu ou comptes favorables à Daesh. Sur leur site, on peut lire, entre autre "ID Twitter signalés : 9875; Signalement total : 19 381". En plus de ces actions, ses membres se feraient passer pour des candidats au djihad dans le but d'infiltrer l’État Islamique. "Nous agissons comme un service de renseignement", explique le directeur du groupe.
Une initiative qui, bien que posant quelques soucis légaux, ne semble pas déranger les services de renseignements américains. Toujours d'après le directeur du Ghost Security Group, les informations recueillies sont fournies au FBI et aux agences gouvernementales. Agences qui "apprécient cette aide extérieure", selon Michael Smith, un conseiller en terrorisme auprès du Congrès américain.
Pas de coordination
Si les Anonymous et le Ghost Security Goup ont le même objectif, les deux organismes possèdent un mode opératoire qui diffère. Ainsi, les hackers au masque de Guy Fawkes et le Ghost Security suppriment les comptes. De leur côté, les Anonymous publient en plus une liste d'utilisateurs favorables à Daesh . Le Ghost Security, lui, rapporte et signale les contenus pro-EI. Deux entités, deux actions. Ces opérations, bien qu'allant dans le même sens, ne semblent pas se rejoindre et demeurent, aux yeux de la loi, illégales.
Pour J.M. Berger, un expert sur la situation de l'Etat Islamique, l'effet de ces collectifs est positif. "Je pense que la majorité des signalements a été fait par des groupes comme Anonymous et le Ghost Security."
Par Gloup, il y a 8 ans :
Deux visons des choses quoi
Répondre à ce commentaire
24
0