Le Seigneur des Anneaux : 10 points sur lesquels la trilogie démolit encore la concurrence
Au début du XXIe siècle, le Néo-zélandais Peter Jackson propose le premier volet de son adaptation cinématographique d'une trilogie bien-aimée pensée par l'érudit Tolkien. Les deux opus suivants sortent respectivement en 2002 et 2003. Vingt ans après, les trois longs-métrages s'inscrivent toujours comme de véritables références et certains feraient peut-être bien d'en tirer quelques leçons... Attention, on risque peut-être de s'emballer, mais aussi de spoiler à tout va. Vous êtes prévenus.
la photographie
Malgré le caractère désormais peu récent des trois films composant Le Seigneur des Anneaux, force est de reconnaître leur superbe photographie. Pour mettre en lumière - littéralement - ses projets, Peter Jackson a fait appel au regretté Andrew Lesnie. Le chef opérateur à l'impressionnante filmographie, de Je suis une légende au premier film réalisé par Russel Crowe en passant par King Kong, a d'ailleurs reçu un Oscar pour son travail sur La Communauté de l'anneau. Il a réussi la prouesse de sublimer les plans de Jackson tout au long de la trilogie, qui exigeait de surcroît de nombreuses variations (il est entendu que les Mines de la Moria ne pouvaient être éclairées comme Fondcombe)...
la mise en scène
Si l'on a salué le talent de son chef opérateur, il faut aussi reconnaître celui de metteur en scène du réalisateur de Lovely Bones. Ce dernier met la barre très haut tout au long de la trilogie, proposant des séquences à la fois rythmées, riches en émotions et esthétiques - parmi de nombreux exemples, l'introduction ou la superbe course poursuite à cheval du premier volet -, concourant à plonger le public dans le récit. Le rendu immersif, cohérent et particulièrement créatif a été salué par d'innombrables spectateurs et auréolé de multiples récompenses.
LA GESTION DES EFFETS SPECIAUX
La trilogie est indéniablement précurseuse pour ce qui est des effets spéciaux : ces derniers, en nombre, étaient incroyables pour l'époque et n'ont, très majoritairement, pas mal vieilli du tout. On dit très majoritairement parce que deux trois courtes scènes font, selon nous, exception à la règle, mais elles sont à chaque fois le résultat d'une sorte d'envolée esthétique. Aussi, comment ne pas citer l'impressionnant travail sur la perspective, les folles maquettes conçues ou encore la capture de mouvement, utilisée avec brio pour donner vie au personnage culte qu'est Gollum ? Son interprète, le génial Andy Serkis, est depuis passé maître dans cette discipline. Pour l'anecdote, les effets spéciaux ont été largement réalisés par Weta Digital, société appartenant à Peter Jackson lui-même. Pour l'acquérir courant 2021, l'entreprise Unity Software a déboursé la modique somme d'1,625 milliards de dollars.
LES DECORS
Les paysages de la Nouvelle-Zélande offrent une richesse sans pareille à la saga. Les longs-métrages ont ailleurs été particulièrement propices au tourisme dans ce pays et de nombreux fans de l'univers pensé par Tolkien continuent de s'y rendre pour marcher sur les pas des personnages. De la Comté à Fangorn et l'Isengard en passant par la Montagne du Destin, Jackson a déniché de sublimes localisations pour ses films. A noter que le fameux lieu de destruction de l'Anneau Unique se nomme en réalité Ngauruho. Ce mont, situé dans le parc National de Tongariro, n'a, selon Vanity Fair, pas pu être approché par l'équipe du film. Cela ne s'explique nullement par un risque d'éruption... Il se trouve que les Maoris considèrent l'endroit comme sacré, voilà pourquoi ils ont refusé que Jackson et ses collaborateurs s'en approchent de trop près.
LES COSTUMES
Les attachants personnages de la trilogie n'ayant pas le loisir de disposer d'une garde-robe fournie au fil de leur périple, on les retrouve souvent dans les mêmes atours. Leurs costumes sont totalement réalistes et parfois plus vrais que nature, que l'on parle d'habits en tissu ou des innombrables armures que l'on peut voir dans les trois volets. Les tenues arborées par les héros vivent donc, de concert avec leurs porteurs, un épuisant périple : cette idée est très bien retranscrite dans la saga. Les costumes paraissent d'autant plus authentiques qu'ils résultent d'une collaboration entre Jackson, Alan Lee et John Howe. Ceux qui ont été les illustrateurs officiels des ouvrages de J.R.R Tolkien ont ainsi officié à la direction artistique des films, incluant les décors, les accessoires et les costumes des protagonistes.
LA MUSIQUE
Le génial Howard Shore a réalisé un travail mémorable sur les trois volets, dont de nombreux morceaux sont encore largement écoutés. Auréolée de récompenses, la musique du Seigneur des Anneaux est un véritable modèle. L'usage du chant par les personnages, à l'instar de Pippin ou Eowyn, est aussi particulièrement juste et émouvant. Plusieurs artistes de renom ont donné de la voix sur la bande-son : Into the West, morceau final interprété par Annie Lennox sur une composition qu'elle imagine avec Fran Walsh (co-scénariste des films) et Shore, est d'ailleurs un déchirant hommage à Cameron Duncan. Ce jeune cinéaste, très apprécié par Jackson et Walsh, a été emporté par la maladie l'année de la sortie de l'opus final. Le morceau a été joué pour la toute première fois en public lors de l'enterrement du jeune artiste.
LA RECONNAISSANCE
Il est rare que des œuvres - et surtout des adaptations - suscitent autant d'engouement que Le Seigneur des Anneaux. Les films, grands succès commerciaux, ont conquis des millions de spectateurs, mais se sont aussi attirés les bonnes grâces des critiques. Loin des reproches que l'on peut faire à l'écurie Marvel, les longs-métrages sont indéniablement considérés comme du cinéma. D'ailleurs, les innombrables Oscars et autres prix reçus attestent de cette belle reconnaissance de la profession pour le travail de Jackson et ses équipes.
Le casting
L'un des points majeurs du passage de l'écrit à l'écran était de trouver les bons comédiens. Une énième mission plus que réussie : si les candidatures étaient nombreuses et les essais parfois catastrophiques, Jackson a finalement assemblé une très belle distribution, alliant grands noms - Ian McKellen, Christopher Lee, Cate Blanchett ou encore Hugo Weaving - et nouveaux visages. Tout s'est joué jusqu'à la dernière seconde, puisque Viggo Mortensen a accepté l'importante partition d'Aragorn au pied levé (et on gage qu'il s'en félicite encore aujourd'hui).
L'épique
C'est sans nul doute l'un des adjectifs qui définit le mieux la triple proposition du Néo-zélandais. Grâce à un travail sans relâche sur les différents points évoqués plus haut, l'ensemble convoie ce caractère épique qui plaît à tant d'amateurs. Les combats, qu'ils aient lieu dans le Gouffre de Helm, à Minas Tirith ou devant la Porte Noire, sont tout à la fois grandioses, prenants et savamment mis en scène.
On ne peut qu'évoquer la très belle préparation de Gandalf à Aragorn, :
Attendez ma venue aux premières lueurs du cinquième jour. À l'aube, regardez à l'est.
L'impressionnant résultat de cette annonce, à savoir l'arrivée du magicien, accompagné des Rohirrim, offre une des plus belles séquences de la trilogie.
L'émotion
Outre cette dimension épique assumée et appréciée, il ne faut pas oublier que l'émotion innerve les films de Jackson ! En effet, comment ne pas avoir eu (pour ceux qui n'avaient pas lu les romans) le cœur en miettes lors de la disparition de Gandalf ? De nombreuses séquences, évoquant l'amour, l'amitié, les liens du sang et bien sûr la perte, permettent de nuancer les personnages et de toucher les spectateurs. Désolés de finir sur cette note, mais on aura du mal à admettre que la consécration des Hobbits par la cour d'Aragorn ou, bien pire encore, le départ de Frodon sur les Terres Immortelles ne vous touche pas un tant soit peu.
Allez, petit cadeau à ceux qui l'ignoraient jusqu'alors : Sam, Gimli et Legolas finiront, eux aussi, par voyager vers cette fameuse contrée.
Et après ils s'étonnent que personnes n'aiment la série de merde...
En même temps personnes d'attend grand chose de ces gens...
Oui je suis d'accord qu'actuellement les producteurs et scénaristes n'aient absolument rien compris de l'esprit du Seigneur des anneaux, son histoire, la représentation de ses habitants et ainsi que son âme.
Merci à eux de modifier les visions de chaque auteur placé dans des époques/contexte totalement différentes d'aujourd'hui.
Les wokistes ne le comprennent pas et à part se mentir à eux même ils ne font que modifier/détruire au lieux de créer.
Dugenou, une adaptation sera forcément différente !
Si tu veux LSDA à l'identique, relis LSDA parce que les adaptations apporterons toutes leurs lots de modifications.
Ensuite tu parles de contexte/époque -> le contexte fictif d'une époque fictive où les épées magique côtoient les créatures immortelles et tu compte faire de ça un argument ?
Reposes toi chaton t'es en surchauffe là.
Pour le reste il semble que tu n'ais rien piger aux divers messages d'acceptations, d'ouvertures et d'antiracisme au sens le plus stricte que LSDA porte et transmet ; c'est assez dommage pour toi.
Enfin, personne ne peux vraiment comprendre ce que ça signifie quand tu pleurniches piteusement sur un "wokisme" supposé ; mais si t'as un peu de courage et de franchise t'admettras qu'au final la seule chose qui t'emmerdes c'est de voir des gens pas blancs à l'écran.
L'esprit de l'œuvre original t'y comprends rien (et t'as probablement jamais essayé de le comprendre), le sénar tu t'en tapes, la qualité de la réalisation c'est pas ton problème et les thèmes des adaptations ça te passent au dessus.
La seule chose qui t'intéresses c'est d'expliquer que voir certains acteurs et certaines actrices te fout la haine.
Et elle porte un nom cette haine.
En même temps, on n'attend grand chose de ces gens...
En revanche, je n'accroche pas du tout au "Hobbit". Avoir fait trois films en partant d'un petit livre, c'est trop. Les scènes essentielles sont là, mais beaucoup trop de rajouts épiques à mon avis inutiles.