Pour la toute première fois au monde, un vaccin contre le sida va rentrer en phase II de test. C'est l'entreprise Biosantech, basée à Sophia Antipolis dans les Alpes Maritimes en région Provence-Alpes Côte d'Azur qui est à l'origine de cette avancée. Biosantech a récemment reçu l'autorisation de poursuivre ses essais de l'agence nationale du médicament.
Pour être commercialisé, un vaccin doit passer par 3 étapes de test. Pour la première fois au monde, un vaccin est autorisé à passer à la deuxième phase. Un espoir, pour la science, la médecine et les patients atteints du VIH. Il s'agit donc du vaccin le plus prometteur que l'histoire de la recherche contre le sida a connu jusqu'à ce jour. La première phase a commencé en janvier 2013 au Centre d’Investigation Clinique de la Conception à l'hôpital de l'assistance publique de Marseille et a su convaincre, puisque sur les 48 patients séropositifs testés, aucun n'ont montré d'effets indésirables.
L'équipe à l'origine de ce vaccin est composée de chercheurs bénévoles et n'ont jamais reçu aucun salaire, comme le confirme la PDG de Biosantech Corinne Tréger. C'est avec fierté qu'elle explique que : "D’autres sociétés avaient déjà atteint la phase II mais elles avaient dû arrêter leurs tests après l’apparition d’effets secondaires. Actuellement, nous sommes les seuls en phase II dans le monde et aucun de nos patients n’a montré le moindre effet secondaire".
Vous vous en doutez bien, de telles recherches sont extrêmement onéreuses. C'est pour cela que Biosantech a décidé de passer par le crowdfunding en mettant le projet sur la plateforme de financement participatif Happy Capital. Il reste 32 jours pour participer et l'équipe a besoin de 500 000 euros pour mener leur projet à terme. Comme l'explique Corinne Tréger, il reste un long chemin à parcourir. Si ce vaccin réussi tous les tests, sa commercialisation se fera en fonction du PIB des pays qui en feront la demande.
Par Wysele, il y a 10 ans :
Voilà une excellente nouvelle ! Même si l'absence d'effets secondaires indésirables sur seulement 48 personnes n'est pas vraiment significatif, voilà qui est peut-être le début d'une nouvelle aire dans la recherche contre le SIDA.
Très bonne idée d'avoir mis le lien pour le crowdfunding sinon ;)
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