En ce moment même, un homme est activement recherché aux États-Unis après avoir utilisé Facebook pour diffuser son meurtre. En effet, ce dernier a tué un vieil homme dans la rue, puis s'est confessé quelques minutes plus tard via la fonctionnalité Live de Facebook. Depuis, cet homme a disparu et les forces de l'ordre sont à sa recherche.
Un assassinat en Live
Ce dimanche à Cleveland, un homme nommé Steve Stephens s'est connecté et a déposé un message vidéo sur Facebook à 11h09 pour annoncer qu'il allait commettre un meurtre sur un homme de 74 ans.
Quelques minutes plus tard, à 11h11, une deuxième vidéo a été postée où Steve Stephens sort de sa voiture et demande au vieil homme de répéter le nom d’une personne. Celui-ci le prononce et se recule puisqu'il a une arme pointée sur lui. Steve Stephens déclare que c'est la raison pour laquelle il va être tuer.
Ensuite, il lance Facebook Live, la fonctionnalité de Facebook permettant de faire un direct en vidéo, pour confesser son meurtre. De plus, il explique avoir déjà tué 13 autres personnes.
À la fin de son direct, Facebook reçoit un signalement concernant ce live, puis à 12h59 la vidéo du meurtre est signalée soit presque 2 heures après sa publication, ce qui a laissé le temps à un grand nombre de personnes de pouvoir la visionner et la partager sur d'autres réseaux.
Le pire dans cette histoire est que Facebook n'a réagi qu'à 13h22 en bloquant le compte de Steven Stephens ainsi que les vidéos qu'il a publiées.
Le réseau social reconnait qu'il doit s'améliorer concernant ce type de débordement et que l'intelligence artificielle sur laquelle il est en train de travailler permettrait de réagir plus rapidement.
A l'heure actuelle, les modérateurs des vidéos en direct vérifient le contenu lorsque cette dernière dépasse un certains nombre de viewers pour vérifier qu'il ne s'agit pas de contenus interdits. Le problème avec cette vidéo est qu'elle n'a pas atteint assez vite ce seuil qui aurait permis aux modérateurs de faire leur travail.
Il faut aussi savoir que l'équipe de modération est submergée de signalements, à tel point qu'elle ne peut suivre la cadence. Pour rappel, en 2015 il y avait entre 800 et 1000 modérateurs dans le monde et essentiellement situés en Inde et aux Philippines. De plus, la modération des contenus lives n’est pas centralisée, elle dépend uniquement des signalements effectués par les utilisateurs. Voici un graphique avec tous les éléments de la modération Facebook :
Et voici le fonctionnement d'un signalement :
Les dérapages sont de plus en plus graves sur le net, comme on a pu le voir avec le King's Game. Il faut aussi rappeler qu'il y a eu d'autres affaires aussi grave sur Facebook Live, comme des suicides et même des viols. Cela n'arrive pas seulement sur le réseau social de Mark Zuckerberg, mais aussi sur Periscope, une application qui propose elle aussi de retransmettre en live via son smartphone.
Par Favio, il y a 7 ans :
ça devient du gros n'importe quoi
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