Top 15 des meilleurs films de zombies

A l'occasion de la sortie de 28 ans plus tard, on a eu envie de revenir sur les meilleurs films de zombies de l'histoire du cinéma. Un choix cornélien tant ce genre regorge de productions toutes plus passionnantes les unes que les autres. Mais il nous fallait trancher. Voici donc, selon nous, les 15 meilleurs films de zombies de tous les temps : 

15) The Last Girl - Celle qui a tous les dons

Sorti en 2017, The Last Girl est certainement le film le plus "classique" de cette sélection. Un film assez oublié qui reprend globalement la même intrigue que The Last of Us. C'est pratiquement le même récit, celui d'une jeune fille immunisée contre un virus mortel, protégée par les êtres humais comme la messie capable de sauver l'humanité. The Last Girl, c'est surtout une première partie tonitruante et imagée. Le casting est efficace, la mise en scène très vive, les séquences d'action largement impressionnantes, et la bande originale est renversante. La deuxième partie perd un peu en rythme et en tension, mais permet d'étirer le destin des protagonistes vers un final inattendu et à double sens. 

14) Dead Snow 2

Franchement, difficile de faire plus stupide que la saga Dead Snow. Imaginés par Tommy Wirkola, les deux films Dead Snow mettent en scène des zombies-nazis qui reviennent à la vie. Décédés durant durant la Seconde Guerre mondiale, ils n'ont qu'une idée en tête : la vengeance. Dead Snow 2 est un délire régressif passionnant, excessif, et totalement décérébré. Pourquoi est-ce qu'on a choisi le deuxième ? Parce que cette suite est largement mieux maîtrisée que l'original. Dead Snow 2 va encore plus loin dans les facéties. C'est violent, drôle, gore, trash et Tommy Wirkola s'amuse à jouer avec les codes et les clichés du genre sans jamais tomber dans la demi-mesure. 

13) La Nuit a dévoré le Monde

Le cinéma français aussi s'est frotté aux films de zombies. Outre La Horde en 2009 et Goal of the Dead en 2013, on avait envie de s'arrêter sur La Nuit a dévoré le Monde, sorti en 2018. Véritable film d'auteur, La Nuit a dévoré le Monde prend le genre à contre-courant. C'est une proposition minimaliste, calme, silencieuse, qui s'inspire de ses aînés sans les copier. Dans ses effets horrifiques, le film est assez classique, voir même anti-spectaculaire, mais sa double lecture et son regard sur une société dans laquelle l'individu est isolé, ancré dans une solitude malsaine, dans un milieu urbain oppressant, à la recherche d'une échappatoire, est très intelligente. 

12) Bienvenue à Zombieland

On entre dans le secteur de la comédie. Réalisé en 2009 par Ruben Fleischer, Bienvenue à Zombieland est devenu une référence absolue dans le genre de la comédie horrifique. Un long-métrage fun et décomplexé qui allie parfaitement humour, action et moments d'horreur pures. Porté par un quatuor de qualité, Zombieland trouve sa quintessence comique lors de l'apparition de Bill Murray. Appuyé par un générique culte, et brillamment réalisé (merci Metallica), Bienvenue à Zombieland est un divertissement haut de gamme. 

11) Planète Terreur

Le délire totalement excentrique de Robert Rodriguez est souvent laissé de côté. Pourtant, Planète Terreur est une oeuvre totalement cool et décomplexée. Rodriguez trouve des idées de mise en scène saisissantes, et signe une série Z jouissive, terriblement divertissante, ironiquement drôle et affreusement gore. 

10) L'Armée des morts

Avant que Zack Snyder ne se perde sur Netflix avec Army of the Dead, il mettait en scène, en 2004, l'un des meilleurs films de zombies contemporains. Premier long-métrage de Zack Snyder, L'Armée des morts est un remake du Zombie emblématique de Romero. Un film efficace, terrorisant, nerveux, qui doit également beaucoup à 28 jours plus tard. Un film musclé qui vient moderniser l'image du zombie en lui donnant un aspect beaucoup plus dangereux. Et comment oublier cette séquence d'ouverture totalement dingue ? 

9) Je suis une légende

Sans doute le film le plus grand public de cette liste. Il n'empêche que Je suis une légende est devenu une référence du genre, et ce auprès d'un public très large. Je suis une légende surprend souvent, car c'est un blockbuster qui sait prendre son temps pour poser une histoire solide et des enjeux très bien définis. Francis Lawrence offre finalement une vision assez rafraîchissante d'un genre souvent codifié.

8) It comes at night 

It comes at night prend à revers le film de zombies traditionnel. Trey Edward Shults met simplement en scène la résistance d'une famille face à la menace d'une maladie infectieuse. Quelque part entre Maggie (autre excellent film de zombies) et Don't Breathe, le long-métrage joue sur une ambiance ultra oppressante et repose son intrigue autour de thématiques passionnantes et précises autour de la paternité, de la famille, et l'héritage. Une proposition qui sort largement des carcans habituels du genre. 

7) [REC]

Quel immense classique de cette production espagnoles de Paco Plaza et Jaume Balaguero. Rec est devenu une référence incontournable du genre. Notamment parce que Paco Plaza et Jaume Balaguero ont eu l'intelligence d'utiliser le found footage pour mettre en scène leur récit horrifique pourtant somme toute assez classique. Grâce à une mise en scène nerveuse et l'utilisation de la première personne, Rec décuple les sensations de peur et d'angoisse grâce à une immersion totale. Rec, tout en rendant hommage au Projet Blair Witch, a révolutionné le genre des films de zombies. 

6) Ne coupez pas ! 

Film de zombies atypique, ovni inattendu, plan séquence étonnant et détonnant, found footage ultra malin, approche méta, le long-métrage propose des éléments de mise en scène totalement inédits dans le genre. Ne coupez pas ! est une comédie japonaise brillante qui raconte les coulisses d'un film de zombies qui dérape. Ah moins que ce soit une apocalypse zombies qui survient ? Ou simplement des acteurs déguisés ? On ne veut pas vous gâcher la surprise mais c'est absolument génial. C'est tellement bien que Michel Hazanavicius a même réalisé un remake français : Coupez ! 

5) La Nuit des morts-vivants

C'est le classique ultime du genre. Sorti en 1968 sous la direction de George A. Romero, La Nuit des Morts-Vivants est un film précurseur qui a défini tous les codes du genre. Une oeuvre immémoriale qui a imposé l'horreur comme vecteur social. En effet, Romero a l'intelligence d'utiliser le zombie comme allégorie d'une société aliénée, et comme expression de l'inégalité raciale qui trouble les États-Unis. Fait avec les moyens du bord, La Nuit des morts-vivants marque toujours autant les esprits grâce à sa fin sans concession, extrêmement courageuse, qui vient dénoncer les violences policières avec un franc parlé inspirant... 

4) Shaun of the Dead

Sans doute la plus grande comédie horrifique de tous les temps. Drôle, irrévérencieux, bourré de références, le long-métrage est un spectacle scénaristique permanent. Edgard Wright signe une comédie brillante sur le quotidien d'un anglais lambda, d'un éternel adolescent, d'un looser magnifique qui cherche sa place dans la société. Côté mise en scène, c'est en permanence créatif, et Shaun of the Dead parle surtout d'une jeunesse désillusionnée au milieu d'une apocalypse zombies. 

3) Zombie

Autre immense classique de Romero sorti en 1983, Zombie sert là aussi de vecteur pour aborder des sujets sociétaux problématiques et omniprésents. Alors que La Nuit des morts-vivants parlait de racisme, de rejet communautaire, du manque de considération de la population afro-américaine et des violences policières, Zombie aborde le consumérisme. Romero utilise ici le zombie comme métaphore d'un peuple aliéné par la société de consommation, possédé par l’appât du gain, par l'objet, et par l'obsolescence programmée. Passionnant ! 

2) 28 jours plus tard

Alex Garland a l'écriture, Danny Boyle à la mise en scène, Cillian Murphy devant la caméra. Avec un cocktail comme celui-ci, forcément, 28 jours plus tard est devenu l'un des plus grands films de zombies de tous les temps. Le film de Boyle est à la fois sublime, désespéré, agressif et magnétique. Il mélange avec brio horreur et beauté naturelle. Difficile d'oublier cette imagerie post-apocalyptique inédite d'un Londres totalement vide, ni même le score définitivement culte de John Murphy. On conseille également les deux suites, et notamment la séquence d'ouverture totalement dingue de 28 semaines plus tard. 

1) Dernier train pour Busan

Avec Dernier train pour Busan, le cinéaste sud-coréen Sang-Ho Yeon signe une sorte de suite/remake de son précédent film : Seoul Station. Il s'agissait déjà d'un film de zombies, animé qui plus est. Avec Dernier train pour Busan, le cinéaste signe sans doute le film de zombies le plus nerveux de la décennie. Un blockbuster intelligent qui utilise les clichés du genre avec pertinence. Les zombies sont inquiétants, ultra rapides et agressifs et la mise en scène d'une fluidité sans pareil. Les ressorts émotionnels prennent toute leur ampleur dans un final largement maîtrisé. Un divertissement dont on ne ressort clairement pas indemne.