Depuis quelques temps, Facebook se voit épinglé dans divers scandales, qu'il s'agisse de l'affaire Cambridge Analytica ou de celle sur les "profils fantômes". Cette fois-ci, direction les chartes de confidentialité de différents géants du web avec parmi eux, le réseau social de Mark Zuckerberg. Ces derniers n'hésitent pas à collecter le plus d'informations possibles, mais toujours avec votre "accord".
Accepter en fermant les yeux
Donnez lui la main, il prendra le bras. Les géants du web comme Google, Facebook, Apple ou encore Amazon ont vu leurs chartes de confidentialité épluchées par le Wall Street Journal. Lorsqu'un utilisateur accepte de partager certaines de ses données avec un des géants précédemment listés, sait-il vraiment ce qu'il est susceptible de partager ? Pour mettre les points sur les i et éveiller les consciences, un exemple pratique a été réalisé et une liste concoctée.
Dans l'exemple qui suit : deux jeunes femmes prennent un selfie et décident de le publier sur Facebook en autorisant la reconnaissance faciale pour aider l'identification. Dans les données originales collectées, on retrouve la photo, le texte qui l'accompagne ainsi que la reconnaissance faciale des personnes. Seulement Facebook, s'il le souhaite, peut collecter bien plus d'informations. Et pour cause, il peut récupérer diverses informations comme le lieu où la photo a été prise ou encore le modèle de votre téléphone. En tout, ce sont 17 données supplémentaires qui peuvent être récupérées et auxquelles vous avez donné votre feu vert à la récolte.
Autre exemple, Google Maps. Pendant que vous vous servez du service de Google pour vous rendre au point B, ce dernier utilise votre smartphone pour connaître votre vitesse et votre direction mais également le modèle de votre téléphone ou les routeurs Wi-Fi et les antennes relais les plus proches. Une fois vos données mises bout à bout avec d'autres utilisateurs dans votre coin, Google Maps peut savoir si le traffic est dense ou non.
En listant les différentes données pouvant être recueillies par les géants du web, le Wall Street Journal soulève l'écart flagrant entre ce que les utilisateurs pensent donner et ce qu'ils peuvent donner. Et pour cause, il est tellement plus simple d'accepter les demandes de services fiables en fermant les yeux plutôt que de se demander ce que l'on accepte vraiment.
Par Guiguiche, il y a 6 ans :
Quand on vous dit que la Terre est plate et que les reptiliens existent...
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