Stargate SG-1 : 6 faits que vous ignoriez sur Jack O’Neill

11 octobre 2024 à 14h08 dans Cinéma

D’abord apparu comme le personnage de Jack O’Neil dans le film Stargate avant d’être rebaptisé O’Neill (avec deux "L" donc) dans la série Stargate SG-1, ce militaire est l’un des principaux héros du lore de la Porte des Étoiles. D’abord incarné par Kurt Russell puis par Richard Dean Anderson, le personnage a durablement marqué cet univers. De ses origines à ses doubles dans le multivers, retour sur 8 choses que vous ignoriez (peut-être) sur Jack O’Neil(l):

Stargate SG-1 : 6 faits que vous ignoriez sur Jack O’Neill

#6 Jack O’Neil a été le héros de plusieurs suites méconnues du film

Roland Emmerich, le réalisateur du film Stargate de 1994, pensait avoir entre les mains le nouveau Star Wars et espérait sincèrement réaliser une trilogie. Malheureusement pour lui, bien que le film ait été un succès, son score au box-office n'a pas été jugé suffisant pour envisager des suites au cinéma. Cependant, conscient du potentiel commercial de la franchise, de nombreux produits dérivés ont été lancés la même année que la sortie du film, et ce, jusqu’en 1997, date de lancement de la série SG-1. C’est ainsi qu’est née une première gamme de jouets tirés du film, un jeu vidéo (sorti sur Super Nintendo et Megadrive), mais aussi et surtout une série de romans qui poursuivait l’histoire. Ces romans comprennent : Stargate: Rebellion (octobre 1995), puis Stargate: Retaliation (septembre 1996) et enfin Stargate: Retribution (octobre 1997). Étrangement, malgré le lancement de la série Stargate SG-1, cette continuité parallèle s’est tout de même poursuivie avec deux titres supplémentaires : Stargate: Reconnaissance (mai 1998) et Stargate: Resistance (octobre 1999).

Stargate movie sequel novelisation

La série de cinq romans a été écrite par Bill McCay. Ces ouvrages ont été réalisés en consultant les notes originales du réalisateur Roland Emmerich et de son scénariste Dean Devlin, dans le but d’imaginer les suites possibles du film. Toutefois, il est important de préciser qu’aucun des deux n’a confirmé si l’interprétation de McCay était fidèle à leurs intentions. Le producteur du film, Dean Devlin, avait ses propres idées, mais il ne les a partagées que bien plus tard, après la publication de tous les romans.Dans ces romans, Ra est le dernier de son espèce, et tous ses lieutenants sont en réalité des humains loyaux qui se font passer pour d'autres dieux égyptiens créés par Ra afin d’asservir les peuples. Les romans mettent davantage l’accent sur la politique, les questions de budget et les droits de l’homme. Comme dans le film, O'Neil y est dépeint comme un soldat droit qui fera toujours tout pour protéger les plus démunis et aider l’idéaliste Daniel Jackson.

Stargate movie Kurt Russell Colonel Jack O

#5 Jack O’Neil a lui aussi combattu la femme de Râ

Comme on vient de le voir dans le fait précédent, avant que Stargate ne soit ressuscitée sous forme de série télévisée et avant que Jack O’Neil ne devienne Jack O’Neil, le militaire avait d’abord vécu une série d’aventures qui prolongeaient l’univers des films. La première trilogie de romans(et qui fut par la suite partiellement adapté en comics) nous permettait de découvrir comment, à la suite de la défaite de Râ, son épouse Hathor se retrouvait libérée de sa stase cryogénique et partait immédiatement poursuivre le travail de conquête et de domination de Râ. Au cours des trois premiers romans, Hathor se révèle être une adversaire bien plus coriace que Râ.

Stargate: The Movie - Rebellion #1 Hator

Hathor multiplie les ruses et réussit régulièrement à diviser le groupe. Cependant, fidèle à ses principes et toujours droit dans ses bottes,Jack O’Neil reste l’un des principaux remparts face à la fausse déesse. Dans le dernier acte de cette saga littéraire, Hathor réveille des extraterrestres encore plus dangereux que Râ : les Setim. Ces créatures, ressemblant à d'imposants chacals humanoïdes, sont ceux qui ont inspiré la création de Set, le dieu de la mort. Là aussi, O’Neil trouve toujours les ressources pour les mettre en échec et finit par blesser grièvement Hathor, qui préfère mourir plutôt que d’être soignée par ses ennemis. Bien sûr, par la suite dans la série SG-1, le personnage d'Hathor fait également son apparition, mais elle y est très différente.

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#4 Kurt Russell n’était pas très attaché au personnage de Jack O’Neil.

Le premier film Stargate met énormément en avant le personnage du scientifique Daniel Jackson, joué par James Spader (la voix d’Ultron dans le MCU), mais il était assez clair lors de la sortie du film que le gros de la promotion reposait sur la présence de Kurt Russell à l’affiche de ce petit film de science-fiction, en partie produit par la France, et qui semblait sortir de nulle part. Pourtant, il s'avère en fait que Russell avait initialement refusé le film plusieurs fois. Interrogé à ce sujet par le magazine Variety, le scénariste Dean Devlin affirme que Russell aurait refusé le film "plusieurs fois" suite à un pseudo-quiproquo. La production tenait vraiment à avoir quelqu'un avec la notoriété de Russell dans le rôle principal et aurait envoyé trop tôt une mauvaise version du script. Devlin a ainsi déclaré:

Ce que nous avons découvert, c'est qu'il avait reçu le mauvais script... Il lui avait été donné une version très précoce du script qui n'aurait jamais dû être diffusée. Donc, quand il a réellement vu le script de tournage, il a dit : 'Oh, ce n'est pas si mal.

Stargate movie Kurt Russell Colonel Jack OCependant, "Oh, ce n'est pas si mal" n'est pas non plus exactement une réaction franchement enthousiaste pour un script, et on se doute que c’est plus vraisemblablement la négociation autour de son salaire qui a achevé de décider l’acteur. Quoi qu’il en soit, il est à peu près certain que Kurt Russell n’en a pas voulu à Richard Dean Anderson quand celui-ci a repris le rôle et l'a transforméen Jack ’O'Neill dans la série Stargate SG-1 (comme nous l'expliquions plus en détail juste ici). D’ailleurs, pour l’anecdote, alors qu’il tournait le film Road to Graceland sur un plateau voisin de celui de SG-1, Kurt Russell est venu rendre visite à l’équipe et a posé avec son « remplaçant » devant la porte des Étoiles, avant de déclarer au sujet de la fameuse porte: "Le vôtre est meilleur, je pense. Je ne pense pas que le nôtre était aussi cool."

kurt russell meet richard dean anderson

#3 Jack O’Neill a dû faire face seul à plusieurs milliers de Jaffas

Dans le comic Stargate SG-1 inédit en France, P.O.W., on apprend comment le Colonel Jack O'Neill se retrouve au cœur d'une crise majeure lorsque le SGC découvre qu'une force extraterrestre, dirigée par un mystérieux Seigneur Goa'uld, prépare une invasion de la Terre. Lors du premier face-à-face avec cet ennemi, une fusillade éclate et O'Neill est accidentellement piégé, permettant à l'ennemi de prendre le contrôle du SGC et d'installer une bombe au Naquadah sur la Porte des Étoiles. Capturé et transporté sur une planète inconnue, Jack O'Neill fait face, seul, à une armée de milliers de Jaffas.

Stargate SG-1 comics P.O.W Jaffas

Avec le SGC en alerte maximale et le temps qui presse, le Général Hammond mobilise alors les forces pour désamorcer la bombe menaçante et libérer O'Neill de la forteresse Goa'uld. La situation devient critique lorsque l'ennemi déploie une technologie lui permettant d'accéder à et de fouiller les souvenirs d'O'Neill concernant la Terre et le SGC. L'équipe SG-1, composée de Teal'c, Samantha Carter et Daniel Jackson, se met en route pour sauver leur leader et empêcher une catastrophe. Évidemment, tout est bien qui finit bien, et l'histoire n'impacte pas la suite de ce récit, qui se situe officiellement entre les épisodes 8 (Les Nox) et 22 (Dans le nid du serpent) de la saison 1.

Stargate SG-1 comics P.O.W #1

#2 L’acteur qui joue Jack O’Neill est devenu général de l’armée américaine

L’armée américaine participe relativement facilement et souvent à la conception d’œuvres de fiction. Dès que cela lui permet de faire sa publicité et de les mettre en avant, les différents corps militaires prêtent du matériel, des uniformes et peuvent même permettre de filmer dans des sites militaires. Par exemple, les films comme ceux de la saga Top Gun ne sont que de gigantesques publicités de recrutement pour l’Air Force. Le premier film Top Gun – sorti en 1986 – a ainsi provoqué une hausse de 300 % du nombre de candidatures pour l'aéronavale américaine dans les mois qui ont suivi sa sortie. Dans cet esprit, Stargate SG-1 a bénéficié du soutien de l’Air Force. De véritables équipements militaires sont visibles à l’écran et d’authentiques soldats américains ont l'occasion de faire des figurants ou de conseiller sur le plateau.

Stargate SG-1 military force

Ainsi, en 2004, alors que la série s’achève, l’armée américaine va renvoyer symboliquement l’ascenseur à cette série qui lui aura fait sa pub durant 10 ans. Cette année-là, et en raison de la représentation constamment positive de l'Air Force à travers la série, Richard Dean Anderson a reçu un prix spécial de l'US Air Force pour son travail sur Stargate SG-1. Anderson a été fait général de brigade honoraire de l'Air Force pour son rôle de Colonel O'Neill et en tant que producteur exécutif de Stargate SG-1. Ainsi, lors du 57e dîner annuel d'anniversaire de l'Air Force Association, Anderson a reçu le prix des mains du Chef d'État-Major de l'Air Force, le Général John P. Jumper. Jumper lui-même avait fait une apparition dans un épisode de la septième saison et n'était pas le seul membre du personnel de l'Air Force à avoir eu cette opportunité. Après la cérémonie, Anderson a pris le temps de visiter le Walter Reed Army Medical Center et de parler avec les membres du service blessés et malades qui s'y trouvaient.

Richard dean Anderson became General

#1 Il existe un épisode totalement inédit où Jack O’Neill affronte le retour de Râ

Les comics Stargate SG-1 sont relativement problématiques. La grande majorité d’entre eux sont de simples produits dérivés mal réalisés et uniquement destinés à capitaliser maladroitement sur la franchise. Mal dessinés et mal écrits, la plupart d’entre eux sont d’ailleurs sortis dans des tirages extrêmement limités et/ou uniquement destinés à être distribués lors de conventions Stargate SG-1 pour les fans. Plus triste encore, l’une des principales maisons d’édition à avoir travaillé sur le titre, Avatar Press, déçue par les chiffres de vente, cesse de distribuer le titre alors qu’elle vient de lancer un story arc qui annonce le retour du pire ennemi de Jack O’Neill : Râ.

stargate movie râ

En effet, dans le titre Râ Reborn Prequel, alors que Daniel Jackson raconte l'histoire de la première mission Stargate, une présence familière réapparaît sur le sol d'Abydos. Le Goa'uld le plus redouté de tous les temps semble avoir été ressuscité. Le titre s’annonce comme l’une des rares aventures inédites vraiment intéressantes, et la couverture dépliante propose même de découvrir que le face-à-face entre O’Neill et Râ sera au centre de l’aventure. Sauf que voilà, la publication des comics Stargate s’arrête après cette préquelle à l’aventure. La suite n’a jamais été publiée, et on sait donc désormais qu’il existe toute une aventure inédite de Jack O’Neill contre Râ que personne n’a jamais vue dans les archives de la maison d’édition Avatar Press.

Stargate  SG-1 Comics Ra Reborn (Prequel)

Et si vous avez aimé cet article, vous pouvez également découvrir notre dossier Stargate SG-1 : 8 faits que vous ignoriez sur la série et Stargate SG-1 : 10 faits que vous ignoriez sur Teal’c

Cinéphage, sérivore , passionné par tout ce qui fait et tout ceux qui font la pop culture. Je soigne ma curiosité maladive et compulsive en faisant des articles chez Hitek.

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Commentaires (1)
Le directeur de casting qui c'est dit on va passé de Kurt Russell à Richard Dean Anderson, était soit un génie soit psychopathe.
photo de profil de toxic crusader Par toxic crusader, il y a 1 mois Répondre
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