En 2017, dans un tweet climatosceptique, Donald Trump, actuel Président des Etats-Unis, campait ses positions sur le réchauffement climatique, affirmant que la vague de froid record frappant l'Amérique du Nord prouvait l'invention de ce phénomène. Alors que, d'un côté, certains scientifiques restent sceptiques quant au réchauffement climatique, sa cause ou ses conséquences négatives, d'autres tiennent à prouver que l'Homme y est bien pour quelque chose.
Une augmentation globale des températures
À travers une nouvelle étude nommée : "Human influence on the seasonal cycle of tropospheric temperature" (L'influence humaine sur le cycle saisonnier de la température troposphérique), 14 scientifiques issus d'universités, de laboratoires et autres centres de recherche ont tenu à prouver que les activités humaines n'étaient pas étrangères au phénomène que l'on connait sous le nom de réchauffement climatique. Publiée dans la revue Science le 20 juillet dernier, cette étude met en valeur la probabilité que l'Homme ne soit pas responsable du réchauffement climatique à 5 chances sur 1 000 000.
L'étude s'appuie sur un éventail de données satellitaires recueillies entre 1979 et 2016 et concentrées sur la troposphère, la plus basse couche de l'atmosphère, qui commence à la surface et dont l'épaisseur est située entre 7km et 20km (selon Météo France) en fonction d'où vous vous trouvez sur Terre.
Pour prouver que les activités humaines étaient au coeur du problème, les scientifiques ont comparé l'évolution des températures à différents endroits du globe pour chaque saison. Depuis 1979, les augmentations de température concernaient davantage l'été que l'hiver, notamment pour les régions tempérées de l'Hémisphère Nord. Là n'est pas la seule preuve mise en évidence par l'étude. En effet, après avoir analysé les températures les plus hautes et les plus basses mesurées à divers endroits du globe, l'écart entre les maximales s'agrandit avec le temps.
La probabilité pour que les activités humaines aient un lien avec le réchauffement climatique est de 99,995%. Malgré la hausse des températures aussi bien océaniques que de l'air, le réchauffement climatique continue de faire polémique. Certains trouvent le phénomène trop politisé et pas assez scientifique. C'est le cas de Patrick Moore, membre fondateur de Greenpeace International, qui attestait en 2014 devant le congrès américain de l'inexactitude des preuves sur le réchauffement climatique. Il y stipule que la période historique dans laquelle l'Humanité se trouve est une période plus froide et qu'il n'y a aucune raison de penser que l'Homme est responsable des augmentations climatiques. Moore indique également qu'un climat plus chaud est bénéfique pour l'espèce humaine ainsi que les autres espèces qui peuplent notre planète.
Par Bobby, il y a 6 ans :
En même temps c'était un peu logique...
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