Marvel : cette armure prometteuse d'Iron Man est en fait une arnaque totale

De ses premières apparitions sur les comics de Larry Lieber en 1963 aux films Marvel, Tony Stark a passé une grande partie de son temps à créer et perfectionner ses armures pour sauver le monde. En près de 60 ans, cela en fait un paquet. Mais l'une d'entre-elles se distingue par son inutilité, si ce n'est pour commercialiser davantage de produits dérivés.

Un dressing impressionant

Il y a deux ans, nous avions dressé ce classement des armures les plus emblématiques qu'arborait Iron Man. De sa toute première relique, l'armure originale grise très kitsch, à l'armure Godkiller, en passant par la célébrissime Hulkbuster, cette dernière aperçue dans les films Avengers : L'ère d'Ultron et Avengers : Infinity War, on remarque que Stark sait s'adapter aux situations les plus extrêmes et risquées.

Sa dernière armure, dévoilée dans le comics Iron Man : The End, est une version finale, lui conférant des pouvoirs dantesques. Ceci via l'utilisation de nanoparticules, elle a la possibilité d'absorber la matière provenant d'autres sources pour réparer les dommages causés lors d'un combat. Elle est considérée par beaucoup comme l'armure la plus avancée que Tony Stark n'a jamais produit à ce jour.

Une Arnaque scénaristique, et commerciale ?

Il arrive cependant que l'excentrique milliardaire soit aussi victime de sa mégalomanie et de son besoin outrancier de créer toujours plus de versions. Si l'on s'attarde sur l'une d'elles, on remarque que, non seulement son skin laisse à désirer, mais qu'elle ne semble pas si utile que ça. Parlons ici de l'armure arctique, que Tony Stark confectionne à l'occasion d'Iron Man n°318. Comme son nom l'indique, elle lui permet d'affronter des températures extrêmement basses. Si son camouflage n'est pas à juger, son poids le ralentit lors des phases de combats.

L'armure arctique maintient une température intérieure vivable, est équipée de blasters (comme la plupart), d'une force incroyable (Hulkbuster, Thorbuster, Godkiller), de boucliers thermiques, ou d'émetteurs de chaleur intense.

Cependant, on peut se questionner sur l'utilité réelle de cette armure. Car si elle est décrite comme efficace pour résister aux basses températures, comme celles des pôles ou de la toundra, Iron Man vole régulièrement à de très hautes altitudes dans sa combinaison traditionnelle. Et à ces altitudes, (environ 10 000 mètre d'altitude), la température atteint à minima les -50 degrés Celsius, soit sensiblement la même qu'en Antarctique par exemple.

L'armure arctique a rarement fait d'autres apparitions que celle du numéro 318. Chez Marvel, peut-être, s'est-on rendu compte de l'échec du projet. Plus qu'un problème de cohérence, on peut y voir une volonté de renouveler sans cesse (voire trop ?) l'attirail du super-héros et d'alimenter le fan service en proposant de nouvelles figurines en magasin.