Netflix : après Walkyrie, ce film revisite l'Histoire des accords de Munich
Netflix propose régulièrement des nouveautés et nous vous proposons de découvrir un drame qui revisite l'histoire et qui vient de se hisser dans le top 10 des contenus les plus vus en France. Direction 1938 dans les coulisses des controversés accords de Munich pour empêcher Hitler d'envahir toute l'Europe.
Ce film c'est L'étau de Munich, un drame historique britannique réalisé par Christian Schwochow qui s'est déjà fait remarquer après avoir réalisé Paula, De l'autre côté du mur ou dernièrement Je suis Karl. Le cinéaste allemand est de retour avec ce nouveau film produit pour Netflix qui est l'adaptation du roman Munich signé Robert Harris.
ça raconte quoi ?
Inspiré de faits réels, ce film met en scène les accords de Munich en 1938 dans le prisme de deux personnages fictifs, l'anglais Hugh Legat incarné par George MacKay (1917) et l'allemand Paul von Hartmann campé à l'écran par Jannis Niewöhner. En septembre 1938, Neville Chamberlain décide de se rendre à Munich pour y rencontrer Adolf Hitler dans le but d'éviter à l'Europe de tomber dans la guerre. Legat et Hartmann, anciens camarades à l'université d'Oxford font partis du voyage. Le premier travaille pour le cabinet de Chamberlain, le second pour celui d'Hitler. Ils s'étaient quittés après s'être disputés sur les choix politiques du Führer. Ne faisant plus confiance à Hitler, Hartmann convainc Hugh de lui faire rencontrer Chamberlain pour lui exposer les vrais projets d'Hitler pour éviter, quoi qu'il arrive, la guerre.
Les amateurs d'histoire se souviendront certainement de Neville Chamberlain brandissant ces accords en annonçant qu'il s'agissait de "la paix pour notre temps". Cependant, moins d'un an après cet épisode, la Seconde Guerre mondiale s'amorçait.
Un drame historique qui manque d'ambition
Bien que le film s'offre une place dans le top 10 des contenus les plus vus sur la plateforme de streaming, les critiques s'accordent à dire que L'étau de Munich met en scène cet évènement historique "par le petit bout de la lorgnette" comme le précise Le Parisien.
Même si la production offre des moments d'intensité, ce drame politico-historique manque d'audace et est généralement jugé trop lisse. L'évènement historique et l'ampleur de cet épisode ne sont pas assez mis en avant.
Un beau casting pour porter le film
Cependant, on peut compter sur une direction artistique soignée et un beau casting avec notamment August Diehl (Inglorious Basterds) qui joue un garde du corps méfiant d'Hitler et Jeremy Irons qui incarne le Premier ministre britannique qui nous permet d'avoir une réelle sympathie pour le personnage qu'il campe bien que ce dernier, d'un point de vue historique, donnait l'impression de pactiser avec le diable pour préserver la paix en Europe.
La distribution se complète par Sandra Hüller (Toni Erdmann), Jessica Brown Findlay (Downton Abbey) et Alex Jennings (The Crown).
En revanche, le film se concentre surtout sur Adolf Hitler joué par Ulrich Matthes qui n'offre pas une performance aussi parfaite qu'en Goebbels dans La Chute.
Le film se laisse regarder comme un excellent téléfilm, mais manque tout de même d'ingrédients pour être considéré comme une grosse production historique.
L'étau de Munich, vous l'aurez compris, revisite l'histoire et se laisse regarder. Si vous souhaitez le découvrir, il est disponible sur Netflix depuis le 21 janvier dernier.
De manière générale on peut déjà critiquer le script. De toute façon on a les archives des services secrets français, et le détails de tout ce qui s'est dit dans toutes les parties.
En gros pas besoin des persos sous-fifres pour lui dire les vrais plans d'AH, car la France l'a fait elle-même... Donc il est totalement au courant, même agit alors pour créer des intox sur l'armée tchèque pour se donner des arguments et éviter de s'engager...
Il a refusé en mettant aussi en avant le "militarisme de la France", mdr alors qu'en cachette il disait que la France n'était pas capable d'affronter seule l'Allemagne sans l'UK, donc paye ton militarisme...
Et malgré tout ce savoir, il n'a même pas fait réformer l'armée pour en faire une armée de masse (qui ne sera toujours pas effective en 1940...). En 1939 quand les anglais sont arrivés avec leurs micro machin, l'Etat-Major était atterré, c'était 1914 qui recommençait et cette fois-ci sans la Russie, enfin ...
Après si la Pologne n'avait pas fait volte-face, la Tchequie aurait peut être pu être sauvée, mais voilà les alliés orientaux de la pologne à la yougoslavie n'étaient pas chauds pour réellement s'engager dans une alliance défensive, qu'est-ce qu'ils s'en mordrons les doigts pendant l'occupation allemande d'avoir refusé la seule entente possible avec l'avenir qui les attendaient...
Après tout ça, rappelez-vous des soit-disant blagues anglosaxonnes sur la France qui se rend.... dites par des gens qui ont tout fait pour rabaisser leur seul allié qui avait une armée, et qui ont totalement oubliés qu'ils sont responsables du réarmement allemand, que ce soit directement (urss, pays bas, suède, norvège, suisse, finlande, danemark, espagne, yougoslavie, italie), ou indirectement en laissant se faire des campagnes médiatiques francophobes, voir en demandant à leurs médias d'en lancer (états unis, angleterre, canada).
Mais il y'a une morale de cette époque à tirer... Il ne faut jamais que dans un camps il n'y ait qu'un pays pour affronter un adversaire, car si ce pays voit son armée s'effondrer, qui prendra sa place alors, à moins que vous ne comptiez sur la chance, mais tout le monde n'est pas Churchill...