5 réactions en chaîne apocalyptiques qui risquent de mener l'Humanité à son extinction (et qui ont déjà débutées !)
On le sait tous : l’Humanité est condamnée à disparaître un jour ou l’autre. Et les films catastrophes que l’on peut voir au cinéma nous montrent comment nous préparer à une guerre nucléaire, à un astéroïde géant qui fonce droit sur la Terre ou à des épidémies qui déciment la population. Mais figurez-vous que de véritables catastrophes vont nous toucher un jour ou l’autre et certaines ont déjà commencé.
La rouille pourrait faire mourir un tiers de la population mondiale
La culture du blé arrive en deuxième position après le riz sur la liste des cultures les plus importantes sur notre planète. Cette céréale joue un rôle important dans la consommation mondiale. Alors imaginez la panique quand, dans les années 1950, un petit champignon rouge s’est attaqué à 40% de la production de blé aux États-Unis. Fort heureusement, la science est arrivée à la rescousse des producteurs pour mettre au point des variétés de blé résistantes à cette maladie. Jusque là, on se dit que tout est réglé ! Oui, sauf qu’il y a un problème ! Les bactéries se montrent de plus en plus résistantes aux antibiotiques.
En 1999, l’Ouganda a dû faire face à une nouvelle souche de la rouille sur les cultures de blé. Baptisée Ug99, cette nouvelle souche du Puccinia graminis, un champignon phytopathogène, peut décimer une culture très rapidement. Et le pire dans tout cela, c’est que cette nouvelle forme de rouille brune pourrait s’attaquer à toutes les variétés de blé selon les chercheurs. Depuis sa découverte, l’Ug99 s’est propagée à une douzaine de pays et ne montre aucun signe de ralentissement de propagation. Sur un hectare de blé, l’Ug99 peut libérer plus de 10 milliards de spores ! Dans les pays où ce champignon a été signalé, seul 5 à 10% de la superficie cultivée en blé est composée de variétés de céréales ayant une résistance suffisante. Imaginez si cette souche parvient à se rendre jusqu’en Chine, en Inde ou en Russie, les trois plus gros producteurs de blé dans le monde… Avec l’utilisation du blé au quotidien pour notre consommation, une partie de la population mondiale risquerait de vivre une famine sans précédent !
Le syndrome de Kessler
Vous vous souvenez de Gravity ? Sandra Bullock tente de survivre dans l’espace après qu’une pluie de débris spatiaux ait détruit sa navette. Même si dans la réalité, ces débris ne se déplacent pas aussi vite que dans le film de Cuaron, ce scénario est déjà est en cours !
En réalité, il s’agit ici du syndrome de Kessler. C’est un scénario imaginé par Donal J. Kessler, un consultant de la NASA, en 1978. Selon lui, le nombre de débris spatiaux en orbite basse atteint un seuil au-dessus duquel les objets en orbite sont régulièrement heurtés par des débris. Ces objets sont donc pulvérisés en plusieurs morceaux et par conséquent, les débris et les risques de collision augmentent de façon exponentielle. Ainsi, si un certain seuil est atteint, le scénario prévoit que l’exploration spatiale deviendrait impossible tout comme la mise en orbite de satellites pour les générations à venir. En réalité, le syndrome de Kessler est une réaction en chaîne. Les objets qui sont en orbite peuvent dépasser la vitesse de 10km/s ! Si deux objets se rencontrent à cette vitesse, cela va donc créer un nuage de débris avec des trajectoires aléatoires.
Depuis que l’Homme s’est lancé à la conquête de l’espace, ce sont plus 5000 objets qui y ont été envoyés. Il existerait aujourd’hui plus de 100 millions de pièces issues de débris spatiaux en orbite autour de notre Terre. Mais le plus terrifiant, c’est que ce scénario s’est déjà produit. En 2009, les satellites Kosmos-2251 et Iridium 33 sont rentrés en collision. En 2009, le satellite d’observation Envisat a échappé de justesse à une collision à l’approche d’une fusée chinoise dont l’un des étages est passé à moins de 50 mètres du satellite de plusieurs tonnes ! La question est donc de savoir comment éviter que ce genre d’évènements ne se reproduise à l’avenir. Certains ont imaginé des collecteurs robotisés de débris mais encore faut-il qu’ils ne se fassent pas pulvériser par des objets lancés à pleine vitesse !
Le changement climatique et les feux de forêt
L’un des effets du changement climatique, c’est bien évidemment l’élévation des températures et les sécheresses sans précédent que connaissent certaines parties du monde. Cela entraîne des feux de forêts très importants qui se multiplient depuis quelques années. Au cours de ces trente dernières années, la superficie de la planète ravagée par les incendies a doublé et les spécialistes prédisent qu’elle devrait doubler d’ici 2050 ! Mais le plus alarmant, c’est que ces incendies causés par le changement climatique sont également responsables de ce changement climatique ! C’est le serpent qui se mord la queue !
Ces catastrophes entraînent des complications. Les incendies de forêts produisent une pollution dite photochimique. Mais ils rejettent d’importantes quantités de gaz à effet de serre, notamment le gaz carbonique. Le pire, c’est que tous ces polluants ne sont pas comptabilisés. Entre 1980 et 2000, en France, ce n’est pas moins de 5218 feux et 30738 hectares qui sont partis en fumée chaque année et qui sont responsables d’une pollution de l’air non mesurée. Selon l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture, chaque année, ce sont environ 350 millions d’hectares qui sont ravagés par les incendies et qui ont pour conséquence le réchauffement climatique, la pollution de l’air, des pertes en vies humaines mais également des désertifications et une perte de la biodiversité.
Les océans deviennent inhabitables pour les poissons
Aujourd’hui, il ne reste que 10% des stocks de poissons qui existaient en 1950. D’après des chercheurs, si rien n’est fait pour stopper ce phénomène de pêche destructrice, l’épuisement total du stock pourrait intervenir d’ici 2048. Avec l’explosion démographique depuis l’industrialisation, l’homme a de plus en plus besoin de poisson. Depuis 1993, les techniques de pêche se sont améliorées. En parallèle, les océans ont toujours possédés des vastes zones pauvres en oxygène, situées en général dans les fonds marins. Mais au cours des 50 dernières années, ces zones ont considérablement augmenté poussant les requins et les merlans, des prédateurs pour les autres poissons, à la surface pour éviter de mourir asphyxiés. Mais ces poissons prédateurs ne sont pas les seuls à remonter à la surface. Ce phénomène a décimé des écosystèmes marins entiers menant à la disparition de certains poissons dédiés à la consommation humaine. Ces poissons ont tout simplement disparus en raison des techniques de pêche dites destructrices. D’ailleurs, l’association WWF avait mis en ligne un clip pour expliquer de façon ludique, la situation globale de la pêche actuelle.
La seule bonne nouvelle dans ce risque, c’est que le changement climatique n’y est pour rien. Pour une fois…
L'ère de l'histoire perdue !
A l’heure de l’Internet, la connaissance humaine est placée au bout de nos doigts. Cela a des avantages, mais face aux moyens historiques, nos méthodes de stockage actuelles risquent de nous conduire à notre perte. Prenons l’exemple du porte-avions US Nimitz.
En effet, pour garder opérationnel ce navire considéré comme étant le plus grand navire de guerre du monde, il faut avoir accès à un tas d’informations hallucinantes ! On parle de plus d’un demi-million de fichiers à son bord. Imaginez si nous étions à l’ère du papier… Il aurait fallu une sacrée bibliothèque sur ce navire. Mais, à l’ère du numérique, pas de souci pour le stockage ! Sauf que la Navy a lancé un vaste programme de mise à jour de son logiciel pour la lecture de ces documents. Et ce nouveau logiciel a été la source de nombreux soucis pour les ingénieurs du Nimitz pour la lecture des fichiers. Une histoire de compatibilité… Autant vous dire qu’ils ont eu un peu de mal à maintenir à flot le navire.
Toujours est-il qu’avec la perpétuelle évolution et amélioration de nos systèmes de stockage, nous risquons de faire de plus en plus souvent face à ce genre de problème ! Imaginez un peu, dans quelques années lorsque les archéologues devront déchiffrer nos connaissances en tentant de débloquer un disque dur… En espérant qu’il fonctionne encore ! Bref, les gravures dans les grottes et les papyrus égyptiens restent quand même plus simples pour en apprendre davantage sur les connaissances d’une civilisation !
A voir s'il est efficace mais au moins, des chercheurs étudient le problème
http://tempsreel.nouvelobs.com/sciences/…
Pas de s à possédé ;)
C'est toi la deception