Spider-Man No Way Home : ce méchant du film aurait pu avoir plus d'importance
Plus tôt dans le mois, nous vous avions révélé comment ce lien avec le film Spider-Man : No Way Home intégrait la série Disney+ Ms. Marvel dans le multivers, la dernière série en date du Marvel Cinematic Universe (MCU). Le dernier film Spider-Man a montré aux fans les possibilités du multivers, permettant aux différentes versions cinématographiques de Peter Parker de se rencontrer dans un seul et même film. Et hormis les différentes itérations de l'Homme-Araignée, c'était également l'opportunité de voir réunis certains des grands méchants de la franchise. Mais parmi ces antagonistes cultes, il y en a un en particulier qui a malheureusement été un peu laissé sur la touche.
un manque de lien regrettable
Spider-Man : No Way Home (2021) a fait revenir Andrew Garfield et Tobey Maguire dans le rôle de Spider-Man, mais a délaissé l'un des méchants revenus dans le film. On pouvait ainsi retrouver le Lézard, avec Rhys Ifans qui est revenu pour incarner le méchant emblématique de Spidey, aux côtés du Bouffon Vert, du Docteur Octopus, d'Electro et de l'Homme-Sable. Toutefois, en essayant d'équilibrer trois Spider-Man issus du multivers avec cinq super-vilains, le réalisateur Jon Watts et les scénaristes Chris McKenna et Erik Sommers ont manqué certaines interactions clés entre Curt Connors et le Peter Parker de Tobey Maguire.
Le Dr. Curt Connors est apparu pour la première fois dans Spider-Man 2 (2004), avec Dylan Baker qui incarnait le professeur de Peter Parker à l'université. Il est ensuite apparu dans Spider-Man 3 (2007), conseillant à Peter de ne pas se laisser toucher par le symbiote Venom. Bien que Sam Raimi n'ait pas fait d'autres films Spider-Man après le troisième volet, il avait envisagé de poursuivre avec le Dr. Connors et de montrer sa transformation en Lézard dans ce qui devait être Spider-Man 4, qui a malheureusement été annulé.
Cependant, Connors est apparu dans le reboot de la franchise, puisqu'il était le principal méchant de The Amazing Spider-Man (2012) de Marc Webb, avec une nouvelle version du personnage pour la nouvelle itération de Spider-Man. Et enfin, il est dernièrement apparu dans No Way Home, faisant ainsi sa transition dans le MCU. Mais parmi tous les super-vilains présents dans le film, il a sans doute eu le plus petit rôle et n'a jamais parlé au Peter Parker de Tobey Maguire, seulement aux versions du personnage de Tom Holland et Andrew Garfield.
Et alors que No Way Home montre que les personnages comprennent l'existence des variants, on regrette qu'il n'y ait pas eu plus de mise en lumière du lien entre le Peter de Maguire et le Dr. Connors. Dans son univers, Connors était un mentor et un allié de Spider-Man, donc voir une version de Connors devenue un monstre aurait dû normalement affecter le Peter Parker de Maguire. De plus, le Peter Parker de Garfield faisant ouvertement référence au Lézard en tant que Dr. Connors, un simple moment de surprise de la part de Maguire aurait pu suffire à reconnaître qu'un variant de Connors existait aussi dans son univers.
No Way Home étant une sorte d'hommage aux précédents films Spider-Man, un clin d'œil à Spider-Man 4, qui a été annulé, aurait été sûrement apprécié par les fans qui se souviennent avec nostalgie de la trilogie de Sam Raimi. Étant donné que le Lézard avait été envisagé pour être le grand méchant de Spider-Man 4, il aurait pu être intéressant de voir le Peter de Maguire découvrir que Connors avait le potentiel de devenir un super-vilain, tout comme certains de ses anciens mentors, à l'instar d'Otto Octavius. L'utilisation du multivers aurait ainsi pu permettre de faire un clin d'œil aux changements de production du monde réel, en montrant comment certains des éléments prévus initialement pour le Spider-Man 4 de Raimi se sont retrouvés dans The Amazing Spider-Man.
Et pour continuer dans la même thématique, découvrez pourquoi le film Marvel ressort au cinéma dans une nouvelle version, juste ici.
Eux c'est surtout le minimum d'idée et le max d'effet pour que ce soit tout juste bon à plaire au plus grand nombre, sans vraiment marqué personne