GAFAM : l'Assemblée nationale vote la taxe contre les géants du Web (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft)
Hier soir, lundi, l'Assemblée nationale s'est rassemblée et a voté en première lecture la taxe GAFAM contre les géants du Web (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft), de quoi déplaire une nouvelle fois au gouvernement américain qui s'oppose fermement à l'adoption de ce type de lois à travers le monde. D'ailleurs, le chef de la diplomatie américaine, Mike Pompeo, s'insurge en expliquant que c'est extrêmement discriminatoire à l’égard des multinationales basées aux États-Unis.
La France pionnière dans le domaine
A la fin de l'année dernière, la France avait grillé la priorité à l'Europe et aux autres pays en indiquant que les entreprises du Web allaient devoir passer à la caisse à travers une taxe qui vise les sociétés créant de la valeur grâce aux internautes français à travers leurs activités numériques. Attention, elle ne vise pas toutes les sociétés, seulement celles qui ont un chiffre d'affaires de 750 millions d'euros dans le monde et de plus de 25 millions d'euros en France. Le taux d'imposition serait de 3% du chiffre d'affaires réalisé dans notre pays. Il faut aussi noter que cette dernière est spécifique à la France, car le dernier projet européen a été sabordé par l'Irlande, la Suède, le Danemark et la Finlande qui s'y étaient opposés fermement. Néanmoins, si elle venait à être adoptée en Europe, la taxe nationale viendrait à disparaître.
Pour revenir au vote d'hier soir, l'Assemblée nationale a approuvé en première lecture ce projet de loi à 55 voix contre 4 et 5 absents. Bruno Lemaire, ministre de l'Économie, s'est dit ravi du vote et prédit que d'autres pays vont suivre la même direction. Cependant, il faudra attendre le reste de la lecture du projet et des lois pour ensuite continuer son bonhomme de chemin jusqu'au Sénat avant de pouvoir être mise en application. Si c'est le cas, la taxe GAFAM rapporterait 400 millions d'euros à l'État en 2019 avec une progression jusqu'à 650 millions d'euros en 2020. Elle toucherait un grand nombre d'entreprises et pas seulement celle de l'acronyme à savoir Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft, elle vise aussi Criteo, Springer, eBay, TripAdvisor, Twitter, Airbnb, Uber, Zalando, Instagram, Meetic et bien d'autres.
Même si cette taxe veut rétablir une certaine justice fiscale, des élus de gauches estiment que cela n'est pas assez, quant à la droite, elle a peur que cela se répercute sur les entreprises françaises ou encore sur le consommateur.
Petites questions idiotes. Ils sont pas censé être 577 ?
Et est-ce-qu'il y a moyen que ces géants du web fassent tomber des répercussions sur nous utilisateurs à cause de ça ?
Evaluation France : 100 milliards
Europe : 825 milliards