Top 10 des choses qui ont changé depuis 1 an, premier jour du confinement
Vous avez déjà dû en voir passer des dizaines, des articles du type "1 an après : qu'est-ce qui a changé durant l'année qui vient de s'écouler ?", avec des chiffres précis liés à la contamination, et autres aspects déprimants de la chose. Aujourd'hui, rien de tout ça. On a préféré s'axer sur des aspects peu abordés, qui ont eu le mérite de nous faire rire au cours de ces derniers mois. Voici donc 10 choses qui ont bien changé depuis le 17 mars 2020, premier jour du premier confinement en France.
1) on a réduit le nombre de bisous
S'il existe bien quelque chose en France pour laquelle on est reconnu à l'étranger (en plus des french fries, qui ne sont même pas françaises), ce sont les bisous. French kisses et bises ont fait notre renommée de romantique (pour ne pas dire de charo) à l'international. Seulement voilà, avec le COVID-19, on met un peu moins la langue au premier rendez-vous, et on a complètement abandonné la bise, pour opter pour un salut de coudes, dans le meilleur des cas. Pour certains, il s'agit là d'une véritable aubaine. La bise, bien que culturelle, n'était visiblement pas si appréciée que ça.
Arrêtez la bise et les réunions au boulot. Ça freinera le #coronavirus et surtout ça permettra d’arrêter la bise et les réunions au boulot.
— Pierre Monégier (@PierreMonegier) March 10, 2020
2) on est encensé à l'international
En France, on aime bien se faire l'ennemi des anglais. C'est un peu culturel. Or, ces derniers ont fait parler d'eux dans le monde entier avec leur variant anglais. Et nous alors ? Heureusement, on peut toujours compter sur une petite région d'irréductibles français pour arranger les choses : les bretons. Grâce à eux, on a enfin eu notre propre variant, et on nous reconnaît à notre juste valeur dans le reste du monde. Les médias à l'international font leur choux gras avec cette nouvelle, et ça, c'est super sympa. Enfin un peu de reconnaissance.
3) on réfléchit vachement plus à ce qu'on dit (ou pas)
Certains internautes et institutions avaient misé, sur Twitter, sur une disparition rapide du coronavirus, ou sur le fait que 2020 allait être une bonne année :
Personne :
— Enzo Campomme (@EnzoCamping) March 12, 2020
Le coronavirus dans deux semaines quand il aura disparu : pic.twitter.com/j9HzHhVQGt
La seule résolution qu'on est sûr de tenir. pic.twitter.com/Crb1LRZ6il
— L'Olympia (@OLYMPIAHALL) December 26, 2019
On pourrait penser que le COVID-19 nous aurait fait prendre conscience que rien n'est vraiment acquis dans la vie, mais ce serait se mentir. On est toujours autant têtus et sûrs de nous. Irrécupérables.
4) les caissiers sont devenus nos potes
Au premier confinement, certains d'entre nous attendaient vraiment d'aller faire leurs courses pour avoir un minimum d'interactions avec d'autres personnes (ou tout simplement pour aller trouver un peu de farine et de papier toilette, même s'il n'en restait que des lambeaux).
Livres d’histoires :
— SUR MES GRANDS MORTS TV (@SMGMTVoff) March 16, 2020
Personne :
Absolument personne :
Français : Bataille du grand LIDL ( 2020 après J-C) pic.twitter.com/vGvQjs4jC3
On s'est alors surpris à parler au caissier de la pluie et du beau temps (surtout du beau temps), et on lui a parfois tenu la jambe bien plus qu'il n'aurait fallu. On a maintenant une pensée émue pour toutes ces personnes, derrière leur caisse, qui ont écouté nos histoires, pas si passionnantes que ça, en y pensant bien. Finalement, on s'est tous transformé en petits vieux.
5) On a appris à apprécier d'autres musiques
Le COVID-19 a permis à des artistes déjà connus ou totalement méconnus de briller à nouveau (ou pour la première fois) sur le devant de la scène. On peut par exemple vous citer l'artiste D-Fence, dont vous pouvez retrouver le clip "COVID-19" sur YouTube, qui comporte 2 millions de vus à l'heure actuelle. Et en France, à quoi avons-nous eu droit ? On peut citer, pour le plus connu d'entre eux, Helmut Fritz, qui a repris "Ça m'énerve" pour en faire la musique "Ça m'énerve 2020", que voici :
Certains artistes ont aussi eu droit à une réelle montée en puissance, comme l'artiste savoyard DJ Matafan, qui s'est démarqué de ses congénères par un style complètement décalé :
On peut aussi citer la parodie de LionNoir, qui a repris la musique de Gradur "Ne Reviens pas" pour en faire une chanson spéciale Corona :
cette année passée sous le signe du COVID-19eu à leur actif de nouvelles sources d'inspiration6) on boit vachement moins
Une chose positive du coronavirus : on boit quand même beaucoup moins. Sauf si on fait démarrer l'apéro à 15h pour être rentré chez soi (un peu titubant) à 18h pétantes. Et si on évite de s'acheter des bouteilles pour boire chez soi pour passer le temps, aussi. Et si on évite de partager un petit digeo ou un petit apéritif en pleine journée quand on va chez des amis, parce que "le soir, c'est plus possible". Bon, on va dire qu'on boit vachement moins en compagnie d'inconnus, et qu'on est moins ivre mort sur la voie publique, c'est déjà ça.
7) on a eu droit à de sacrés challenges
Vous le savez, le confinement a révélé les talents artistiques de nombreuses personnes. On l'a vu avec les musiques sur le coronavirus ! Mais on doit aussi parler de la plateforme TikTok, qui a complètement explosé durant le premier confinement. On vous fait vous remémorer, pour nous, deux des challenges les plus débiles qui sont nés lors de cette dernière année :
- Le Quarantine Pillow, pour se la jouer diva chez soi :
- L'art du jonglage, avec notre trésor du confinement :
Il y en a eu de nombreux autres, mais on préfère les oublier.
8) on sait évaluer une douleur sur une échelle de test pcR
On connaissait l'échelle de Richter, maintenant, on connaît l'échelle du test PCR. C'est bien simple : pour évaluer votre douleur, vous la notez maintenant sur l'échelle du test PCR, qui va de 1 à 10 (10 étant la gêne terrible ressentie lors d'un test PCR). Voici quelques exemples :
- Se brûler la langue avec une tasse de café brûlant : 2 sur l'échelle du test PCR.
- S'entailler le doigt avec du papier : 3 sur l'échelle du test PCR.
- Se faire couper un membre au cutter : 7 sur l'échelle du test PCR.
Difficile d'arriver au 10/10 sur cette échelle. Non vraiment, c'est l'enfer ce test, on en vient à détester ce maudit coton-tige.
9) on fait des dates chez lidl
Il est devenu particulièrement compliqué de faire des rencontres, et les célibataires le savent mieux que quiconque. Les applications de rencontre ont beau marcher à plein régime, parfois vient la question de la première rencontre, et là, les choses se corsent.
Proposer un premier rendez-vous au cinéma, au bar, ou dans un petit restaurant au coin de la rue ? Que nenni ! Les seules solutions envisageables sont :
- Inviter la personne chez soi (au risque de passer pour quelqu'un qui veut précipiter les choses).
- Inviter la personne à se balader dans la rue (en espérant qu'il ne fasse pas -12 et qu'il ne tombe pas des gouttes de pluie de la taille d'un poing).
- Inviter la personne à faire un petit date chez Lidl. Un rendez-vous pour faire les courses à deux, avec un bisou (ou un salut de coude) à la clef devant le coin boulangerie. Eh bien, croyez-le ou non, c'était peut-être la meilleure solution pour faire des rencontres en période de confinement. Et puis, vous pouvez repartir avec un bon croissant en prime.
10) On est devenu à l'aise blaise
Pour certains, le fait de rester chez soi a été très libérateur. On a assisté à des personnes qui testaient pour la première fois le no-bra et qui donnaient leurs impressions sur internet, et surtout, à de nombreuses personnes qui se sont habitués à déambuler dans leur appartement en pyjama, en pilou-pilou, ou en slip. Le confort est devenu primordial.
Certaines personnes ont même oublié de couper leur caméra en pleine réunion alors qu'elles se rendaient aux toilettes. On a peut-être passé un cap dans le je-m'en-foutisme, avec ce COVID-19.
Et vous, qu'est-ce qui a changé du tout au tout pendant l'année qui vient de d'écouler ? Faites-nous part de vos meilleures expériences (on reste positifs) dans l'espace commentaires !
Bonne continuation sur notre site,
L'équipe HITEK