Amazon prolonge la fermeture de ses entrepôts français jusqu'au 5 mai inclus
Alors que la réouverture des entrepôts Amazon français devaient intervenir ce mercredi, le géant du e-commerce américain vient de décider de prolonger leur fermeture jusqu'au 5 mai inclus.
En effet, le 14 avril dernier, le tribunal judiciaire de Nanterre avait condamné Amazon. Ce 24 avril, c'est la cour d'appel de Versailles qui a confirmé cette condamnation. Suite à cette décision, les plans ont changé du côté d'Amazon. Lundi soir, l'entreprise a publié un communiqué précisant que les entrepôts français resteront fermés jusqu'au 5 mai inclus, au mieux.
La firme a donc annoncé qu'il "sera demandé aux collaborateurs de rester chez eux jusqu'au 5 mai inclus" et percevront leur plein salaire.
La cour d'appel a décidé d'élargir la liste des produits qu'Amazon peut continuer à livrer, à savoir les produits high-tech, informatiques, bureautiques, le tout pour les animaux, la santé et soins du corps, l'homme, la nutrition, la parapharmacie et l'épicerie. En revanche, si l'entreprise ne respecte pas ces nouvelles mesures, elle encourt une pénalité d'un milliard d'euros par semaine.
Un risque d'astreinte trop importanT
Malgré cet élargissement de la liste de produits qu'Amazon peut livrer, le risque de l'astreinte est trop important. C'est pour cette raison qu'Amazon a préféré prolonger la fermeture des entrepôts dans l'Hexagone :
Un taux infime de traitement accidentel de produits non-autorisés, de l'ordre de 0,1% pourrait entraîner une pénalité de plus d'un milliard d'euros par semaine.
En parallèle, l'entreprise a expliqué vouloir "évaluer la meilleure façon d'opérer au regard de la décision de la cour d'appel" et rappelle la sûreté des centres de distribution français et partout dans le monde.
Sur Twitter, Amazon a rappelé aux clients que la firme continuait à livrer en France en comptant sur ses entrepôts en Europe :
Et d'ajouter que "la décision nous conforte dans l’idée que l’enjeu principal n’est pas tant la sécurité, que la volonté de certaines organisations syndicales de tirer parti d’un processus de consultation complexe avec les comités sociaux et économiques."