Star Wars : George Lucas avait une autre fin pour La Menace fantôme
En 1999, George Lucas décide de relancer la licence Star Wars à travers une trilogie prequelle. Il remonte le temps pour raconter les origines de Anakin Skywalker avant qu’il ne devienne Dark Vador. Sauf que le destin de la trilogie aurait pu être un peu différent si George Lucas n’avait pas modifié ce twist de fin de La Menace fantôme. On vous explique :
La Menace fantôme : le retour de Star Wars
En 1999, le cinéaste George Lucas décide de relancer la machine Star Wars. Presque 20 ans après Le Retour du Jedi, la licence Star Wars fait son come-back dans les cinémas. Pour l’occasion George Lucas décide de revenir dans le temps et de placer son récit au sein de la République, une période antérieure à celle de l’Empire racontée dans la trilogie originale. A travers ces trois films, le public va suivre l’évolution de Anakin vers sa transformation en Dark Vador.
La Menace fantôme marquait donc le grand retour de la Galaxie lointaine dans les salles de cinéma. Cet épisode I a, sans surprise, été un véritable raz de marrée au moment de sa sortie, avec 3 nominations aux Oscars et plus de 1 milliard de dollars de recette au box-office.
Une fin différente ?
L’un des points positifs de La Menace fantôme c’est justement son dénouement. Souvenez-vous, à la fin du film, Qui-Gon Jinn et Obi-Wan affrontent le terrible Dark Maul. Un combat devenu emblématique au sein de la licence et particulièrement apprécié par les fans, notamment grâce à la présence de ce Sith iconique. Pourtant, cette fin aurait pu être un peu différente. En effet, lors d’une récente interview, l’artiste storyboardeur Iain McCaig a publié le 29 octobre dernier, sur StarWars.com, une anecdote un peu folle. Il a effectivement révélé que la dynamique entre Qui-Gon Jinn et Obi-Wan devait être très différente :
C’est intéressant comment les choses ont évolué. À la base, le vieux Jedi était celui qui s’appelait Obi-Wan, et le jeune Jedi se nommait Qui-Gon. À la fin, après qu’Obi-Wan meurt et que Qui-Gon défait Dark Maul, celui-ci restait aux côtés de son maître dans ses derniers instants. Il prenait alors non seulement sa quête à cœur, mais aussi son nom. Qui-Gon devenait Obi-Wan.
Ainsi, à l’origine, George Lucas avait totalement inversé la connexion entre les deux Jedi. Le personnage de Liam Neeson devait donc s’appeler Obi-Wan et celui incarné par Ewan McGregor aurait dû se nommer Qui-Gon. A la mort du personnage de Liam Neeson, son Padawan (Ewan McGregor), qui s’appelait donc Qui-Gon Jinn serait devenu Obi-Wan Kenobi. Vous arrivez à suivre ?
Sur le papier, cette révélation ne change pas grand-chose à la conclusion de La Menace fantôme. Mais ce changement d’identité aurait pu avoir un impact sur les deux autres films de la trilogie. Ce mensonge aurait pu être un élément supplémentaire qui aurait poussé Anakin à perdre confiance en son ami, et donc à évoluer vers le côté obscur de la Force. Un changement d’identité qui aurait également entraîné une écriture un peu différente de Obi-Wan. Lui qui est un Jedi si droit aurait donc eu une zone d’ombre importante lors de cette usurpation d’identité.
Ce twist aurait également eu une résonance dans Un nouvel espoir. Souvenez-vous, dans cet épisode IV, lorsque Luke rencontre Obi-Wan pour la première fois il l’appelle par son nom. Mais Obi-Wan reste sceptique et explique que ce nom ne lui dit rien du tout :
C’est pourquoi Alec Guinness dans Un nouvel espoir baisse sa capuche et dit : “Obi-Wan ? C’est un nom que je n’ai pas entendu depuis longtemps… » Parce qu’il n’est pas vraiment Obi-Wan, il est Qui-Gon. Et juste à la fin, George a changé ça.
Soyons honnête, George Lucas n’avait sans doute pas établit ses plans aussi loin. On sait tous que Star Wars est une histoire de bricolage entre les différentes sagas. Et on est prêt à parier que Lucas avait oublié cette réplique de Obi-Wan dans Un nouvel espoir quand il a écrit La Menace fantôme. Il n’empêche que cette usurpation d’identité aurait donc eu un sens. Mais entre nous, on préfère la fin conservée dans La Menace fantôme.