A en croire le site du Ministère de la Culture, la Commission d’enrichissement de la langue française a "pour mission première de créer des termes et expressions nouveaux afin de combler les lacunes de notre vocabulaire et de désigner en français les concepts et réalités qui apparaissent sous des appellations étrangères". Cette dernière s'est récemment penchée sur les anglicismes en lien avec le jeu vidéo, à l'instar de "streamer", "cloud gaming" ou encore "free to play". Leurs équivalents sont tous trouvés, reste à savoir si le grand public les utiliseront.
quand la langue française s'en mêle
Reposant sur "un réseau de 19 groupes d’experts des domaines scientifiques et techniques répartis dans 14 ministères, et travaillant en concertation permanente avec des partenaires institutionnels comme l’Académie des sciences, des universitaires spécialistes de la langue, mais aussi des membres d’organismes de normalisation (AFNOR) et des responsables de la politique linguistique des pays francophones", la Commission d’enrichissement de la langue française a récemment pris pour cible les anglicismes utilisés quotidiennement dans le jeu vidéo.
"Streamer", "cloud gaming", "free to play", des termes originaires d'outre-Atlantique qui ont depuis été adoptés. Néanmoins, à l'instar de leurs prédécesseurs, ces termes sont soumis à l'oeil critique de la Commission d’enrichissement de la langue française qui les a étudié avant de proposer leurs équivalents dans la langue de Molière. Outre les termes français, clairs, des définitions sont également apportées. C'est dans la dernière livraison de la Commission d’enrichissement de la langue française, parue dans le Journal officiel du 29 mai, que les récentes trouvailles ont été partagées. Ainsi, il ne faudrait bientôt plus dire "streamer" mais "un joueur en direct".
De même, "cloud gaming" devient "jeu vidéo en nuage", "game as a service" se transforme en "jeu vidéo à la demande" et "free to play" est arrangé en "jeu vidéo en accès gratuit". Un "streamer" jouant en "cloud gaming" à un jeu "game as a service" "free to play" deviendrait donc : "un joueur en direct jouant à un jeu vidéo en nuage à un jeu vidéo à la demande en accès gratuit".
Malgré tout, ces anglicismes francisés posent problème. Dans le cas de streamer par exemple, un streamer n'est pas forcément en train de jouer puisqu'il partage simplement du contenu en direct sur Internet. Ainsi, il y a fort à parier que les termes et les définitions changent. Espérons-le du moins. De votre côté, approuvez-vous les propositions de la Commission d’enrichissement de la langue française. N'hésitez pas à nous partager votre avis via le sondage ci-dessous et la section commentaire.
Par Wouf, il y a 2 ans :
Mais... C'est terriblement laids comme termes
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