Dragon Ball : 8 faits que vous ignoriez sur le SSJ3

La transformation Super Saiyan 3, ou SSJ3, est apparue pour la première fois durant l'arc Boo de Dragon Ball. Il s'agit d'un état physique auquel peuvent accéder certains Saiyans, la population dont est originaire le héros Son Goku, les rendant particulièrement impressionnants et puissants. De sa place dans l'œuvre de Toriyama à l'univers étendu, voici un retour sur 8 faits que vous ignoriez (peut-être) sur le SSJ3.

#8 Akira Toriyama et l'idée oubliée derrière la création du SSJ3 (making of)

Akira Toriyama a créé la transformation Super Saiyan 3 (SSJ3) pour offrir une puissance encore plus spectaculaire que le SSJ2, et ainsi repondre aux attentes de son éditeur et des fans. Cette forme, reconnaissable par ses longs cheveux dorés et l'absence de sourcils, symbolise une montée en puissance extrême. À l'origine, Toriyama envisageait que cette transformation ramènerait aussi la queue de singe, symbole primal de la population Saiyans, même si Goku l'avait perdue depuis longtemps. Cette idée soulignait un retour aux racines sauvages et puissantes des Saiyans. Cependant, pour une raison restée inconnue, cette partie du concept fut abandonnée dans la version finale. Plus tard, l'idée de revenir à un aspect plus primal fut partiellement réutilisée par les équipes créatives de Dragon Ball GT, qui présentèrent même un Goku SSJ3 ayant retrouvé son appendice simiesque juste avant d'accéder a deux nouvelles transformations encore plus bestiales.

#7 Le SSJ3 a un énorme défaut (canon)

Le Super Saiyan 3 (SSJ3) est l'une des transformations les plus impressionnantes et puissantes de l'univers Dragon Ball. Elle représentait, un temps, l'apogée de la puissance du super Saiyan, en tirant le maximum de potentiel du corps du guerrier. Goku atteint cette forme après un entraînement intense dans l'Autre Monde, tandis que Gotenks y parvient uniquement grâce à la fusion des puissants Trunks et Goten.

Mais malgré sa puissance, cette forme a un défaut majeur : sa consommation d'énergie. Le SSJ3 vide rapidement les réserves de ki du combattant, entraînant une fatigue extrême et rendant la transformation difficile à maintenir. Même Goku, pourtant expérimenté, ne peut rester dans cet état que pendant un temps limité. Ainsi, cette forme, bien que spectaculaire, reste peu pratique en combat prolongé. Cependant, selon Akira Toriyama, un Super Saiyan bien entraîné pourrait atteindre une puissance proche sans subir les inconvénients du SSJ3.

#6 L’histoire compliquée de Vegeta en SSJ3 (canon et univers étendu)

Pendant longtemps, seuls Goku et Gotenks étaient considérés comme capables d'atteindre le stade du Super Saiyan 3. Cette transformation, extrêmement puissante mais très gourmande en énergie, restait hors de portée de Vegeta dans les œuvres canons. Pourtant, les jeux vidéo n'ont pas tardé à réparer cette injustice, en proposant un Vegeta SSJ3 pour le plus grand bonheur des fans. Toutefois, dans les mangas et animés officiels, cette forme demeurait absente. La raison en était simple : le SSJ3 est long à dessiner, difficile à animer, et donc coûteux.

C'est finalement dans Super Dragon Ball Heroes, un spin-off officiel mais non canon, que Vegeta atteint pour la première fois cette forme, à la fois dans un manga et un anime. Une apparition qui reste cependant frustrante pour une partie du public, qui espère toujours, à ce moment là, voir cette transformation dans la continuité principale. Plus ironique encore, Vegeta a accédé au SSJ4 dans Dragon Ball GT et au SSJ Blue dans Dragon Ball Super, sans jamais passer par le SSJ3. Dans Dragon Ball DAIMA, cette forme fait enfin son apparition dans le canon, mais sans vraiment faire unanimité. Rebaptisée pour l'occasion en "Ultra Vegeta 1" elle soulève surtout des incohérences scénaristiques et divise encore plus les fans.

#5 Le vrai problème du Vegeta SSJ3 de Daima (canon)

Comme on vient de le voir, l'histoire des "relations" entre Vegeta et le SSJ3 est compliquée. Pire, alors qu'il était enfin canonisé dans Dragon Ball Daima, beaucoup de fans se sont agacés de cette apparition. Alors, pourquoi le Vegeta SSJ3 de Daima, alias "Ultra Vegeta 1", agace-t-il autant les puristes ? Tout simplement parce qu'il pose d’évidents problèmes de cohérence dans la continuité. En effet, dans Daima, Vegeta accède soudainement à cette forme, sans véritable explication ni préparation narrative.

Or, dans les différents arcs de Dragon Ball Super (qui se passent tous bien après les événements de Daima), Vegeta a toujours ignoré le SSJ3, lui préférant même le SSJ Blue ou encore l'Ultra Ego. Pire encore, dans Battle of Gods, lors de la scène culte où le prince des Saiyans s'emporte pour défendre Bulma emporté par sa colère et une rage primaire, il aurait très logiquement dû atteindre cette transformation face à son adversaire, Beerus. Le fait de voir Vegeta atteindre ce stade dans Daima, sans justification ni lien clair avec le reste de la chronologie, renforce donc l'incohérence générale autour de ce Vegeta SSJ3, décidément et éternellement problématique.

#4 Le SSJ3 a un impact sur la pilosité des Saiyans (canon et univers étendu)

À peine le Super Saiyan 3 est-il apparu que son apparence hors norme a suscité des débats aussi décalés que passionnés chez les fans. Depuis, beaucoup de réponses ont été trouvées, notamment grâce aux jeux vidéo et l’univers étendu de la saga. Ainsi, à la question (relativement absurde),  "à quoi ressemblerait Nappa, qui est chauve, en SSJ3 ?", le jeu Dragon Ball Heroes le montre avec une barbe incroyablement fournie et touffue. Et les cheveux déjà très longs de Raditz ? D'après Super Dragon Ball Heroes, ils deviendraient encore plus longs !

Quant à la pilosité globale des Saiyans, Dragon Ball GT nous révèle que la queue de singe de Goku devient dorée, et peut être même, plus fournie dans cet état. Enfin, comme souvent, Vegeta pose problème. En effet sa coiffure en SSJ3 est légèrement différente. Ses cheveux se dressent vers le haut plutôt que de retomber, mais c'est surement là pour rappeler les premiers concept arts du SSJ3 dessinés par Akira Toriyama.

#3 4 personnages non Saiyans sont devenus des SSJ3 (univers étendu)

Bien que Dragon Ball SD soit avant tout une parodie au ton léger et humoristique, ce manga était tout de même supervisé par Akira Toriyama lui-même. Cette validation explique que certains ajouts, comme la création de C-17 et C-18 par le Dr Gero ou une visite de Raditz sur Terre (dont on parle plus en détail ici), s'intègrent relativement bien à l'intrigue principale. Cependant, l'apparition de personnages non Saiyans en Super Saiyan 3, dans l’une des cases, relève plutôt du pur délire. En effet, plusieurs personnages non Saiyans ont été représentés sous cette forme, normalement réservée aux Saiyans. Parmi eux : Yamcha, Pu'ar, Krillin et Maître Roshi. Ce dernier, bien que chauve, voit sa barbe devenir dorée, tandis que Yamcha arbore la longue chevelure et l'absence de sourcils typiques du SSJ3. Pu'ar, lui, devient entièrement doré et hérissé de piques touffus.

#2 Le Majin devenu SSJ3 (canon)

Majin Doo est l'une des créations les plus surprenantes de Dragon Ball Daima. Conçu par la sorcière Marba (qui aurait créé Majin Boo), en utilisant un morceau de Majin Boo ainsi qu'une graine de Saibaiman pour façonner les bases de son corps, il est destiné à servir la mystérieuse Dr. Arinsu. Bien qu'avec son corps dodu, son antenne ou son amour immodéré pour le chocolat il ressemble à Majin Boo, Doo est bien plus imprévisible. D'ailleurs, dans l'épisode 18, face à la menace que représente le démon Gomah, Majin Doo va se surpasser.

Inspiré par la transformation de Goku en Super Saiyan 3, et dopé par une sucrerie offerte par son frère Majin Koo, il utilise sa capacité de mimétisme pour prendre une forme proche du SSJ3. Sa copie du SSJ3 est si aboutie qu’elle en reproduit l'apparence, mais aussi les défauts. Ainsi, sa puissance égale brièvement celle de Goku SSJ3, mais ce pouvoir s'épuise aussi très vite. Toutefois, ce n’est pas une véritable transformation Saiyan : Majin Doo n'est pas un Super Saiyan, mais il en mime l'essence grâce à sa magie.

#1 Broly Z a atteint deux nouvelles formes du SSJ3

Le Broly classique, celui des premiers films Dragon Ball Z, a poursuivi son évolution à travers les jeux et spin-offs. Dans Dragon Ball Z: Dragon Battlers, puis dans les séries Raging Blast et Super Dragon Ball Heroes, il atteint une forme unique, le Legendary Super Saiyan 3. Ce stade reprend l'apparence du SSJ3 (cheveux longs, absence de sourcils) tout en conservant les caractéristiques propres à ce Broly : muscles hypertrophiés, peau pâle et regard vide. Ce Broly surpuissant est considéré comme une bête sauvage incontrôlable, capable de dominer Goku et Vegeta en SSJ3. Bien que non canon, cette forme est devenue culte auprès des fans.

Moins connue, mais plus folle, en 2017, Universal Studios Japan proposait un film 4D inédit : Dragon Ball Z: The Real 4-D-Super Tenkaichi Budokai, dans lequel Broly atteint une transformation divine appelée Broly God. Cette forme mêle les attributs du Legendary SSJ3 (cheveux verts très longs) à ceux d'un dieu, avec une puissance surpassant même le Super Saiyan Blue. Goku et Vegeta y sont clairement dépassés. Ce Broly God est finalement vaincu, non sans mal, par le Kamehameha spécial, issu d’une transformation inédite de Goku (dont on parle en détails ici). Malheureusement, ce film n’était visible que du 30 juin au 1er octobre 2017 et reste donc une rareté. Cependant, Broly God est depuis réapparu dans le jeu Super Dragon Ball Heroes.

Et si vous avez aimé cet article et que vous souhaitez en savoir plus sur l'univers des Saiyans, vous pouvez également découvrir nos dossiers sur le SSJ4, Gine la mère de Son Goku ou encore le légendaire sayan maléfique Cumber.