Batman : 8 Batmobiles ridicules qu’on voudrait bien oublier
Batman est aujourd’hui presque indissociable de sa chère voiture, la Batmobile. Cependant, ce véhicule légendaire a très régulièrement changé de forme et d’apparence, parfois pour le meilleur, mais souvent pour le pire. C’est donc avec un regard amusé que nous avons jeté un coup d’œil dans le rétroviseur pour retrouver X modèles de Batmobiles vraiment... Batridicules !
#8 La Batmobile de H.R. Giger
La légende veut qu’il existe une version incroyable du très moyen Batman Forever de Joel Schumacher. Dans cette version que certains fans demandent étrangement à corps et à cri (attention à ce que l’on souhaite quand même, les gars…), apparemment, le film deviendrait soudainement un exemple de noirceur et un film carrément audacieux. Si l’on peut douter qu’un quelconque remontage pourrait sauver ce film fluo et pas franchement original, on veut bien croire par contre que le scénario et le projet de base furent complètement différents du résultat final, à témoigner l’incroyable Batmobile qui fut un temps envisagée, à savoir un véhicule entièrement ré-imaginé par le légendaire artiste H.R. Giger.
H.R. Giger est l’artiste iconique à l’origine des designs aussi intemporels qu’inquiétants du premier Xénomorphe de la franchise Alien. Son œuvre se distingue par un mélange troublant de formes organiques et de matériaux technologiques. Chaque pièce qu’il crée est à la fois séduisante et terrifiante. Dans cette optique, il n’est pas surprenant que Hollywood ait envisagé de le recruter pour concevoir la Batmobile dans Batman Forever. Sa vision de la Batmobile est un design qui, sans aucun doute, inspirerait la peur dans le cœur des criminels. On vous le concède, elle n’est pas forcément ridicule, mais elle est tout de même assez surprenante pour ouvrir notre festival de la bat-auto.
#7 La Batmobile originale
Dans ses premières années de lutte contre le crime, Batman utilisait des voitures ordinaires, similaires à celles qu’on pouvait trouver chez un concessionnaire automobile classique. Bien qu’il favorise les modèles haut de gamme, rien n’indiquait que ces véhicules étaient spécialement modifiés pour répondre à ses besoins de justicier masqué. D’ailleurs, le terme Batmobile n’existait pas encore dans les premiers comics et ne fut introduit pour la première fois par le créateur de Batman, Bob Kane, qu’un an après sa première aventure, en 1940, dans Detective Comics #41. Le nom gagna rapidement en popularité et, dès lors, tout véhicule ressemblant à une voiture et conduit par Batman devint connu sous le nom de Batmobile.
La Batmobile originale, étant simplement une voiture classique, ne brillait pas par sa discrétion. L’idée était de refléter le goût d’un milliardaire excentrique, avec un modèle haut de gamme aux allures ostentatoires. Batman se déplaçait ainsi dans une voiture d’un rouge éclatant, un choix qui n’avait rien de discret. Une fois rebaptisé Batmobile, ce bolide fut agrémenté de petits détails distinctifs comme un logo Batman ou une structure renforcée pour défoncer les murs. Un modèle tout en subtilité, comme on pouvait s’y attendre de la part du Chevalier Noir.
#6 La Batmobile Transformer
La série animée Batman: The Brave and the Bold (L'Alliance des Héros en version française) est sans doute l'une des meilleures adaptations des aventures les plus folles de Batman. Conçue par une partie de l'équipe de la légendaire Batman: The Animated Series des années 1990, cette série adopte une approche diamétralement opposée en termes d'ambiance. Ici, pas de méchants torturés, de ruelles sombres ni d'évocations de polars noirs, mais un défilé d’ennemis hauts en couleur, des décors chamarrés et une imagination sans limites. Dans cet esprit, la Batmobile a également été poussée à ses extrêmes.
En plus d'une quantité hallucinante de gadgets, le fidèle engin de Batman peut également se transformer en un gigantesque robot de combat. Ainsi, après qu’un super-vilain de Gotham a semé le chaos avec une armée d’exo-squelettes, Batman a modifié sa Batmobile. D’une simple pression sur un bouton, la Batmobile se transforme en un mécha se tenant fièrement sur deux jambes robotisées. Elle peut projeter ses poings, qui, tels de véritables batarangs, reviennent automatiquement au costume. Cette Batmobile Transformer est également capable de lancer des batarangs explosifs, de tirer des rayons d’énergie depuis ses paumes et, très probablement, de déployer des missiles, comme elle le fait en mode véhicule. Cela implique que le mode armure bénéficie automatiquement de ces fonctionnalités impressionnantes.
#5 La Roadster Batmobile : tendance Spider-Car
Ah, la Roadster Batmobile de Batman: Year Zero – Dark City, ou comment transformer le Chevalier Noir en pilote de cabriolet vintage. Fini l’aura intimidante et les gadgets futuristes, place à une voiture tape-à-l'œil, basse et tellement rutilante qu’on s’attend presque à voir Bruce Wayne la garer sur un parking de Roubaix pour un festival rétro rockabilly, entre le stand de tatouages vintage et celui du vendeur de merguez.Mais attention, ne sous-estimez pas cette Batmobile. Elle possède un "super-pouvoir" bien à elle : des pneus magiques à adhérence statique. Oui, oui, vous avez bien entendu. Non contente de rouler sur le bitume comme n’importe quelle voiture, cette petite merveille peut grimper les murs et même les plafonds. Un Spider-Man motorisé, rien de moins.
#4 La Futura Batmobile ou Batmobile 66
Au fil des années, après ses débuts en 1941, la Batmobile subit plusieurs mises à jour, telles que le passage du rouge au noir et l’introduction de sièges ressemblant à des cockpits d’avion de la Seconde Guerre mondiale. Cependant, la plupart de ces changements restèrent relativement modestes. La première grande refonte de la Batmobile survint avec l’introduction de la Futura Batmobile, inspirée de la version popularisée dans la série télévisée Batman de 1966, avec Adam West et Burt Ward. Cette nouvelle version redéfinit radicalement les lignes et le concept de ce que devait être une Batmobile pour de nombreuses années.
Avant de devenir une voiture iconique de la pop culture, ce véhicule emblématique était en réalité une Lincoln Futura (d’où son surnom), un concept-car développé par Ford Motor Company. Équipée de gadgets et de fonctionnalités à la fois futuristes et parfois totalement absurdes (générateurs de fumée, missiles, etc.), la Futura se distinguait aussi par son design extravagant. Étrangement, cette Batmobile était presque toujours décapotée, peinte en noir et rouge, et ornée d’un gyrophare. Un choix visuel qui, encore une fois, n’aidait pas Batman à passer inaperçu dans les rues de Gotham.
#3 La Batmobile Breyfogle
Après l’introduction de la Futura, les Batmobiles utilisées par Bruce Wayne évoluèrent selon un schéma marqué par l’héritage kitsch de ce modèle conçu initialement pour une série télévisée volontairement excentrique. Le résultat ? Des Batmobiles parfois plus sérieuses dans leur approche, mais souvent tout aussi absurdes dans leur rendu final. D’un côté, il y avait des versions à peine différentes du modèle Futura, et de l’autre, des Batmobiles tentant de revenir au concept original de véhicule rapide, aérodynamique et puissant.
Un bon exemple est apparu vingt ans après la Futura et adoptait une forme arrondie qui évoquait une savonnette usée par le temps, avec un pare-brise massif faisant également office de toit. Malgré son apparence légèrement ridicule, cette Batmobile surnommée Breyfogle était étrangement bien équipée. En effet, malgré sa petite taille, Batman semblait y avoir compressé une grande partie des fonctionnalités de la Batcave. Un détail peu crédible mais qui influença de nombreux modèles futurs, affirmant l’idée que chaque Batmobile devait être une "Batcave sur roues".
#2 La Bat-Monster Truck
Ce véhicule fait son apparition dans le comics Batman: The Cult et est sans doute l'une des versions les plus ridicules de la Batmobile. Avec son châssis surélevé et ses énormes pneus, elle s’inspire évidemment (vous l’aurez compris) des Monster Trucks, des engins très prisés aux États-Unis. Ces véhicules sont d’abord apparus comme outils publicitaires pour promouvoir des concessionnaires de 4x4. Les États-Unis étant le pays de la démesure, le public est rapidement devenu fou de ces engins perchés sur des roues gigantesques, capables de rouler sur des voitures ordinaires et de les pulvériser sous leur poids éléphantesque.
En 1988, Batman est temporairement équipé d’une Batmobile similaire à un Monster Truck. Cet engin est à l’opposé de la discrétion qu’impose le Chevalier Noir, mais il faut avouer que son côté régressif et démesuré a un certain charme amusant. Cependant, son ridicule est flagrant : il semble plus adapté à écraser des obstacles qu’à résoudre des crimes en toute subtilité. Malgré son rôle important dans l’épisode, cette version de la Batmobile est vite tombée dans l’oubli. Cela dit, l’idée a marqué quelques amateurs du genre puisque, en 2006, un Monster Truck officiel aux couleurs de Batman, soutenu par DC, a fait son apparition dans les compétitions officielles, très populaires aux États-Unis.
#1 La Batmobile "Legend" de 1992
Cette Batmobile s’inspire clairement de la transformation effectuée par le véhicule dans une scène mémorable de Batman : Le Défi. Dans cette scène, la Batmobile éjecte ses parties les plus imposantes afin de rétrécir et de passer in extremis entre deux bâtiments qu’elle s’apprêtait à percuter.Cependant, cette relecture, apparue dans le comics Batman: legend of the dark knight de 1992, ajoute au contraire plusieurs éléments superflus qui rendent son design franchement gênant. Sa structure en tricycle, les deux emblèmes de chauve-souris sur les roues arrière, combinés au gigantesque masque à l’avant, donnent à cette voiture des allures de jouet géant. Quant à l’extrémité en forme de tête de chauve-souris, elle achève de rendre l’ensemble aussi suggestif que ridicule.Nous avons ironisé plus haut sur l’aspect compensatoire des voitures de sport pour certains hommes, mais là, il va être difficile de faire plus explicite !
Et si les Bat-catastrophes vous amusent, vous pouvez également découvrir notre dossier "Batman : 6 moments gênants qu’on voudrait bien oublier", parties 1 et 2.