Dragon Ball : les 10 grands losers magnifiques de la saga
Dans Dragon Ball, Goku règne en maître, tandis que d’autres, comme Vegeta ou Piccolo, brillent par moments sans jamais obtenir la victoire finale. Pourtant, derrière chaque exploit du Saiyan se cachent des combattants courageux qui, malgré leur détermination, échouent toujours : les losers magnifiques. Plus que de simples perdants, ils se battent avec panache, parfois même avec bravoure, et offrent toujours des moments mémorables à la saga. Hommage donc ici aux 10 plus grands losers magnifiques de Dragon Ball.
#10 Capitaine Ginyu
Le Capitaine Ginyu incarne le loser par excellence. Charismatique leader du commando d’élite de Freezer, il combine talent, un sens de la mise en scène douteux et une technique redoutable : le Changement de Corps. Sur le papier, il a tout pour réussir, mais sa foi excessive en sa supériorité mène à sa chute inévitable et pathétique. Il aurait pu être un conquérant, mais son excès de confiance le perd. Après avoir été une menace pour les guerriers Z, Ginyu se retrouve rapidement dépassé par Goku. Tentant un coup risqué, il échoue et se retrouve piégé dans un corps qu’il ne maîtrise, finissant transformé en grenouille. Plus tard, il retrouve un corps humanoïde, mais se heurte à un Vegeta qui a déjà tué ses collègues. Au final, Ginyu n’a servi qu’à illustrer l’échelle de puissance de l’arc Namek et à souligner la menace que représente Freezer.
#9 Chaozu
Chaozu c'est le héros bien intentionné qui échoue systématiquement. Parmi tous les guerriers de Dragon Ball, il incarne le mieux le concept du loser magnifique. Ce petit combattant au visage pâle et aux pouvoirs psychiques met toujours tout son cœur dans la bataille, mais sans succès. Son acte le plus mémorable reste son sacrifice contre Nappa, lorsqu’il s’auto-détruit pour tenter de l’emporter avec lui, ne causant finalement que peu de dégâts. Ce moment tragique illustre parfaitement son rôle dans l’histoire. Dès ses débuts, Chaozu comptait sur ses talents télékinétiques pour compenser sa faible puissance brute. Lors du 22áµ Tenkaichi Budokai, aux côtés de Tenshinhan, il était un adversaire redoutable. Mais au fil du temps, l’écart de niveau avec ses ennemis devient insurmontable. Dans Dragon Ball Z et Super, il est réduit à un simple spectateur.
#8 Les Dragons Maléfiques
Dans l'univers de Dragon Ball GT, où les hauts et les bas se succèdent, les Dragons Maléfiques avaient le potentiel de devenir des antagonistes mémorables, mais ils ne furent, au final, que des faire-valoir. Leur concept et leurs caractères, qui s'appuient sur des épreuves liées au passé des héros, auraient pu en faire des adversaires redoutables, mais certains ne sont guère plus que des gags. La plupart sont rapidement vaincus, et on se rend vite compte que leur unique rôle était de mettre en avant la puissance de Lî Shenron (et donc celle de Goku en Super Saiyan 4).
Individuellement, ils sont condamnés à l’échec, vaincus un à un pour permettre à Lî de devenir Omega Shenron. Seul Nuova Shenron se distingue un peu, grâce à son lien avec la Dragon Ball à quatre étoiles, celle de Grandpa Gohan, et son système de frère jumeau. Mais en fin de compte, les Dragons Maléfiques incarnent tout ce qui ne va pas dans G.T, où l’humour mal dosé et les éléments scénaristiques mal exploités dominent.
#7 Krillin
Krillin est un pilier de l'univers Dragon Ball et souvent considéré comme le plus puissant des humains. Pourtant, il a toujours été condamné à échouer face aux grandes menaces. À l’origine, le personnage a été créé pour des raisons narratives, car les éditeurs pensaient que Goku risquait de devenir ennuyeux. Krillin était donc un ajout comique. Cependant, Toriyama s’est attaché à lui, lui donnant de l’importance et de la puissance, pour ensuite le sacrifier une première fois contre un simple rejeton de Piccolo Daimao, Tambourine, afin de créer un vrai enjeu dramatique. Cette mort semble marquer le début de son destin tragique.
Au fil des sagas, Krillin est devenu bien plus un catalyseur pour la rage de Goku qu'un combattant influent. Dans Dragon Ball Z, sa mort face à Freezer reste l’un des moments les plus marquants. Il est mort tellement de fois qu'il a fallu modifier les règles des Dragon Balls pour le faire revenir, même dans GT où il meurt sous les yeux de sa famille.
#6 Yamcha
S'il y a bien un personnage qui incarne le loser magnifique à la perfection, c’est bien Yamcha. Il fut un combattant redoutable aux débuts de Dragon Ball, se battant même avec un certain brio lors du 22áµ Tenkaichi Budokai contre Tenshinhan. Mais dès Dragon Ball Z, son rôle s’est résumé à subir des défaites humiliantes, au point que son échec face au Saibaman soit devenu l’une des images les plus ridiculement iconiques de la série et un mème surexploité, au point que le film Superman de 2025 lui rende hommage.
Pire encore, contrairement à d'autres personnages comme Krillin ou même Chaozu, Yamcha n'a jamais eu de véritable moment de gloire. Même dans Dragon Ball Super, il est relégué à un rôle nostalgique, exclu du Tournoi du Pouvoir malgré ses capacités. Plus improbable encore, il a eu droit à un spin-off officiel (non canon), où un fan réincarné dans son corps devient meilleur que lui en combat en exploitant mieux son potentiel. Et on ne vous parle même pas de la fois où il a été au cœur d’une campagne contre le harcèlement (mais on vous en parle en détail ici).
#5 Les Cell Juniors
Créés par Cell pour affronter les Guerriers Z, les Cell Juniors sont des pions voués à l’échec, bien qu’ils aient un rôle essentiel dans l’histoire. En effet, leur présence met en avant la montée en puissance de Gohan et justifie l’apparition du Super Saiyan 2. Toutefois, contrairement aux Saibamen qui ont tué Yamcha, les Cell Juniors ne sont pas de simples figurants. Leur défaite ne se contente pas de souligner la force de Gohan, elle apporte aussi une dimension dramatique à l’arc de Cell. Plus tard, dans Dragon Ball Super, les Cell Juniors font un retour, servant de catalyseur à l’évolution psychologique de C-17 avant le Tournoi du Pouvoir. Ayant survécu à l’arc Cell, C-17 les recueille et leur offre une seconde chance. Sauvages, ils attaquent Gohan et Trunks, mais restent des losers magnifiques, servant uniquement d’étape symbolique vers la rédemption de C-17.
#4 Gotenks
Soyons clairs : l’arc Boo est clairement un retour à l’humour, et la plupart des power-ups des personnages ne sont là, quasiment, que pour être le prétexte à des blagues. De fait, Gotenks n’apparaît avant tout que pour faire comprendre le principe de la fusion, son potentiel, comme ses limites. Du coup, aussi incroyablement puissant que puisse paraître Gotenks, il est uniquement destiné à perdre. Dans la saga Boo, il possède effectivement la puissance potentiellement nécessaire pour vaincre Boo, mais son arrogance, sa naïveté et les gags qui l’accompagnent lui ont coûté la victoire. Plutôt qu’un héros, il devient un tremplin pour renforcer Boo, et donc un sublime échec.
#3 Piccolo
Piccolo ne devait pas devenir un personnage récurrent. Il est resté dans l’histoire parce que Toriyama aimait le dessiner. Même l’auteur admettait que son arc de rédemption était un cliché. À l’origine, sa première forme (qui est son père, mais c’est compliqué) était l’un des plus puissants antagonistes de la série, ce qui a obligé les créateurs à trouver un moyen de justifier sa place dans l’histoire. Piccolo est donc resté un personnage surpuissant, mais systématiquement dépassé. Il est extrêmement fort et parfois même l’un des personnages les plus puissants, mais il est toujours rapidement surpassé, soit par ses adversaires, soit par ses alliés, soit les deux. Même lorsqu'il remporte une victoire importante, comme contre Raditz ou Cell Max, il n’est jamais le véritable héros, mais un soutien pour Goku ou Gohan.
#2 Vegeta
Ah... Vegeta. Bien que souvent perçu comme un rival de Goku, il semble totalement incapable de sortir de l’ombre de ce dernier. Soyons clairs, oui, depuis son apparition, il a connu des victoires notables, comme contre Dodoria, puis Zarbon, mais la plupart du temps, il finit par jouer le rôle de paillasson du méchant. Malgré une évolution de son personnage qui le place sur un pied d’égalité avec Goku dans Dragon Ball Super, il revient sans cesse à ce rôle secondaire, comme dans Dragon Ball DAIMA, où il est encore montré comme l’acolyte de Goku. Malgré sa puissance, Vegeta ne cesse de servir de tremplin pour Goku, soulignant que, même après toutes ses évolutions, il n’arrivera jamais à surpasser son rival, restant ainsi à jamais dans l’ombre de ce dernier. Cependant, il faut tout de même reconnaître qu’il a mieux réussi sa vie personnelle et familiale que Goku.
#1 Son Gohan
Son Gohan devait initialement être le successeur de Goku. Dès son introduction, Toriyama l’a conçu comme un héros audacieux, prêt à prendre la relève de son père. Puis, un changement de direction dans l’écriture du projet a transformé Gohan en un enfant doux et pacifique, préférant les études à l’action. Ce contraste avec Goku lui a offert une dimension unique, permettant un développement intéressant du personnage. Au fil du temps, les spectateurs ont vu Gohan évoluer, passant de timide à un combattant ultra puissant, réussissant à éliminer Cell là où tous, même Goku, avaient échoué. Malheureusement, la pression des éditeurs pour prolonger la série a entravé son développement. Après sa victoire contre Cell, Gohan, qui semblait prêt à devenir le héros, a été relégué au second plan. Des anciens collaborateurs de Toriyama ont meme révélé que, bien que l’auteur ait, un temps, beaucoup aimé Gohan, il s’en était lassé de lui et a préféré sacrifier son rôle pour revenir à Goku.
#0 Bonus – Broly
Broly, la nouvelle version introduite dans Dragon Ball Super, semble suivre la triste destinée des "losers magnifiques". Bien qu’il soit incroyablement puissant et dangereux, on sent bien que, depuis qu’il a rejoint l’équipe de Goku, il suit un itinéraire déjà vu auparavant. Même si rien n’est encore certain concernant l'avenir de Dragon Ball Super à ce jour (mars 2025), on est prêt à parier que Broly risque de devenir un énième personnage relégué, tout comme Piccolo, Vegeta, ou les cyborgs C-17 et C-18 avant lui. Ces personnages, autrefois des menaces redoutables, et qui, une fois passés du côté de la barrière, perdent leur éclat pour laisser Goku dans la lumière.
Ok donc on a bien la preuve que l'auteur n'a jamais lu ou vu Dragon Ball, dès sa première apparition on voit que Gohan est un enfant timide qui ne s'est jamais battu et qui veut devenir scientifique
"Puis, un changement de direction dans l’écriture du projet a transformé Gohan en un enfant doux et pacifique, préférant les études à l’action."
Faire le malin c'est mignon, mais avoir la capacité de se concentrer pendant plus de 2 secondes de lecture, c'est pas mal non plus.