On a classé les pires arcs de Dragon Ball, du moins bon au plus catastrophique
Dragon Ball compte des arcs mythiques qui ont marqué à jamais l'histoire du manga. Malgré son impact, cela ne l'a pas empêché de faire quelques faux pas. Dragon Ball prouve, comme toutes les grandes œuvres, qu'aucune licence n'est parfaite. On a donc classé, non sans douleur, les six arcs les plus décevants de la franchise, en excluant ceux de Super Dragon Ball Heroes afin d'éviter qu'ils ne dominent le classement.
#6 Super Hero
La présence de l'arc Super Hero dans ce classement peut sembler sévère, mais il accumule trop d'occasions manquées pour ne pas y figurer. Le choix de faire revenir le Ruban Rouge et Cell était déjà discutable, mais le manga aurait pu rectifier le tir en proposant une version "consciente" du célèbre méchant. L'arc rate également l'opportunité de mettre en avant Goten et Trunks. Certes, ils sont un peu plus présents que dans le film, mais leur développement reste superficiel. On peut cependant saluer le retour en force de Gohan et Piccolo, mais cela est fait d'une manière assez téléphoné.
#5 Le Dieu de la destruction Champa
Les tournois forment le cœur de l'ADN de Dragon Ball. Malheureusement, celui-ci est sans doute le pire de toute la licence. L'affrontement contre l'univers 6 est non seulement visuellement décevant, mais il est en plus sans intérêt. Les adversaires, tout comme les combats, ne sont pas passionnants, un comble pour un tournoi. Seule la confrontation entre Goku et Hit sort du lot, car c'est la seule à nous avoir procuré des émotions fortes.
#4 La Résurrection de 'F'
Dès son deuxième arc, Dragon Ball Super montre déjà qu'il n'a pas d'idées. Après un premier film audacieux, le second fait dix pas en arrière. Pire encore, il n'apporte rien à l'histoire. La conclusion nous ramène exactement au point de départ, grâce à un deus ex machina sorti de nulle part. Certes, cet arc introduit le Super Saiyan Blue et Golden Freezer, mais ces transformations manquent cruellement de profondeur. Un nouveau stade du Super Saiyan aurait mérité une introduction bien plus marquante. Enfin, pour dire un mot sur l'adaptation en série, elle aggrave encore les choses avec une qualité graphique catastrophique.
#3 Super C-17
Après l'arc Baby, Dragon Ball GT semblait retrouver un second souffle, mais c'est sans compter sur l'arrivée de Super C-17. Cet arc représente le summum du fan-service mal exploité, avec d'anciens méchants qui reviennent uniquement pour se faire ridiculiser. Même le retour de C-17, censé être l'antagoniste principal, est raté, lui qui n'est qu'une coquille vide. L'arc nuit aussi aux héros, à commencer par Uub. Présenté comme un redoutable guerrier face à Baby, il devient ici un combattant de seconde zone alors qu'il porte tout de même l'héritage de Goku. Le principal problème vient sans doute de la durée de l'arc, bien trop courte pour ce qu'il essaie maladroitement d'accomplir.
#2 Copy-Vegeta
Dragon Ball Super a eu droit à un arc filler, et quel arc ! L'arc Copy-Vegeta est une pâle copie de l'arc Baby de Dragon Ball GT, mais en nettement moins réussi. Quitte à faire du recyclage, autant aller jusqu'au bout en ramenant les Tsufuls, plutôt qu'une super-eau. Le seul point positif de l'arc est qu'il est suivi de l'excellent arc Black Goku.
#1 Les Dragon Balls aux étoiles noires
Avec Dragon Ball GT, la Toei a tenté de revenir aux origines de la saga avec un récit d'aventure, mais cette fois à l'échelle galactique. En commençant avec l'arc des Dragon Balls aux étoiles noires, la série s'est cependant pris les pieds dans le tapis. On enchaîne les épisodes absurdes, où Goku, Trunks et Pan se retrouvent dans des situations pénibles à regarder (difficile de ne pas penser aux frères Para Para...). C'est d'autant plus regrettable que le concept des Dragon Balls aux étoiles noires était solide et inédit.