DC, Marvel, Star Wars... 10 films avec des CGI complètement ratés

Il existe un monde où les effets spéciaux dominent le cinéma. Et entre la recréation numérique de Robert Downey jr. en Iron-Man dans Avengers : Endgame et les premiers effets spéciaux de Georges Méliès, il y a presque 100 ans d'histoire du cinéma. Et dans ce siècle, il y a des très, très mauvais effets spéciaux. C'est de ceux-là dont nous allons parler aujourd'hui, avec une ribambelle d'effets en CGI qui vous ont fait ou feront faire des cauchemars.

1) La moustache de Superman

Vous connaissez l'histoire, nous la connaissons tous et c'est pour ça qu'on en parle dès maintenant. Pour le film Justice League, il y a eu ce qu'on appellerait en français un "Moustache Gate". Pour faire simple : Henry Cavill, qui incarne Superman, était au casting de Mission Impossible : Fallout au moment du tournage de Justice League. Dans cet autre film, il devait porter une grosse moustache. Grosse moustache qui lui était impossible de raser. Elle a été effacée numériquement, et quand on le sait, ça se voit. Oui, ça se voit énormément qu'il manque quelque chose à cet emplacement entre le nez et la bouche. Aucun montant n'a été communiqué, mais on estime à au moins 500 000 dollars minimum la retouche pour tout le film.

2) The Rock dans La Momie 2 

Encore un exemple très connu et c'est pour cela qu'il se trouve au début de ce top. Comme ça, on s'en débarrasse vite. Typiquement, malgré tout notre amour pour Dwayne "The Rock" Johnson, c'est moche. C'est très moche. Les effets spéciaux de La Momie 2 étaient trop gourmands pour les techniques de l'époque, on dirait le vieux film Mortal Kombat de 1995 et pourtant six ans les séparent.

3) Les armes dans E.T.

Si vous connaissez South Park, vous vous êtes peut-être déjà demandé pourquoi dans certains épisodes avec Spielberg, les personnages brandissaient des Talkies-Walkies en guise d'arme. Et bien n'allez pas plus loin, cela vient du film E.T. Comme George Lucas plus tard dans ce top, le réalisateur de E.T. a décidé d'ajouter, ou de modifier quelque chose dans l'édition spéciale de son film. Désormais, les agents du FBI chargés d'intercepter l'alien ne sont plus armés de fusils de chasse mais d'appareils de communication longue distance (qui peuvent servir à appeler d'autres agents armés ceci-dit). Plus tard, Spielberg s'excusera d'une telle modification.

4) Le caca du chien de John Wick

Personne ne touche au chien de John Wick. C'est bien connu. Mais cela n'a pas empêché les personnes qui ont travaillé sur le film de littéralement faire de la merde. Un caca qui aurait coûté aux environs de 5 000 dollars à produire numériquement. Là où ils auraient pu acheter des bonnes croquettes à un Berger des Pyrénées pour pas cher et avoir le même résultats quelques heures plus tard.

5) Le bébé dans Twilight

Si vous êtes intéressés par la robotique, il y a un concept que vous ne pouvez pas ignorer. C'est celui de la Vallée Dérangeante. Pour faire simple, la Vallée Dérangeante décrit la situation dans laquelle vous vous trouvez lorsqu'un robot ou une image artificielle est suffisamment réaliste pour ressembler à un être humain, mais avec quelques détails étranges qui diffèrent et viennent rompre la réalité. Le bébé présent dans Twilight : Révélation Partie 2 en est une définition parfaite, jugez par vous-même. D'autant qu'à l'instar des selles du chien de John Wick, on se demande pourquoi la production a choisi de créer un bébé numériquement. C'est pourtant pas les bébés qui manquent, non ? 

6) La poire de Star Wars Episode II

Celui-ci me fait personnellement beaucoup rire. Parce que je ne peux m'empêcher de penser "Pourquoi?" Dans l'Attaque des Clones, lors du diner entre Padme et Anakin, ce dernier s'amuse à faire voler une poire pour draguer sa future victime. Non seulement c'est moche mais cette scène n'a aucun intérêt. Ceux qui ont réussi à faire voler des vaisseaux dans l'espace étaient-ils tellement fiers de leur poire numérique qu'ils ont écrit une scène entière autour d'elle ? La poire est un élément important dans la mythologie Star Wars ? Padmé possède des fantasmes au fructose coupés au montage ? On va vous laisser couper la poire en deux.

7) Les lames de Wolverine dans X-Men Origins

On retourne vers les super-héros avec notre vieil ami Hugh Jackman dans son rôle phare de Wolverine. X-Men Origins : Wolverine sorti en 2009 n'est déjà pas un très bon film, mais au moins, on sait que tout le budget n'est pas passé dans l'animation des griffes du personnage principal, puisque celles-ci sont d'une qualité plus que douteuses, dignes d'un des meilleurs Machinima World of Warcraft. 

8) Cats. Tout le film.

Jamais je ne serai objectif pour dire du mal de Cats. J'apprécie énormément le film et la comédie musicale (de nombreuses fois récompensée)  dont il est issu, et pourtant il faut parler des effets spéciaux. Plutôt que de déguiser tout le monde en chat, le réalisateur a décidé de faire confiance à la CGI. Des problèmes de production plus tard, les premières versions du film sorties au cinéma n'étaient pas achevées. Ainsi, les fermetures éclairs et les mains des acteurs étaient encore visibles à l'écran. Prenez des chips, des copains et juste pour le fou-rire que provoque Idris Elba et Taylor Swift en chat, Cats vaut le coup.

9) Les dinosaures de King Kong 2005

Ce n'est pas vraiment un problème de CGI cette fois mais plutôt un fond vert mal incrusté ici. Dans le King Kong de Peter Jackson, nos protagonistes se font courser par un troupeau de dinosaures On a l'impression que les personnages et le décors évoluent sur deux dimensions différentes, faisant penser aux vieux fonds verts des scènes de voitures dans les films de nos grands-parents. Le numérique est visible à l'écran et on sent vraiment que les acteurs courent sur place. Perturbant. Espérons que le prochain film King Kong versus Godzilla fera mieux. 

10 ) L'iceberg de James Bond : Meurs un autre jour

Ici, ce n'est pas un plan qui est raté mais une scène entière. Dans Meurs un autre jour, dernier James Bond à être incarné par Pierce Brosnan avant qu'il ne cède la place à Daniel Craig, ce dernier fait du surf sur la banquise pendant un tsunami. Pourquoi pas, après tout c'est James Bond. Sauf que l'eau est gélatineuse et le modèle d'animation numérique de l'acteur est rigide. On dirait plus une pub pour Action Man qu'une scène de film épique et dangereuse.